Comme peut en témoigner quiconque joue fréquemment à des jeux multijoueurs, les trolls et les joueurs perturbateurs sont omniprésents. Les efforts de modération échouent dans l’ensemble du média. C’est quelque chose qui est reconnu par Sony dans un brevet récemment publié, qui décrit comment « la gestion des joueurs perturbateurs dans les jeux vidéo n’est actuellement pas faite aussi bien que possible ». Le brevet décrit ensuite un système permettant de reconnaître, de traiter et de suivre de manière plus agressive les « comportements perturbateurs » dans les jeux multijoueurs. C’est potentiellement un système qui pourrait être intégré à PlayStation jeux à l’avenir.
Le brevet décrit un système automatisé complexe pour les jeux multijoueurs. Le système commence par identifier les événements perturbateurs dans le jeu au fur et à mesure qu’ils se produisent, ou même par prédire le potentiel d’événements perturbateurs en vue de les suivre lorsqu’ils se produisent. Suite à un événement perturbateur, le système reconnaît le joueur responsable et recueille des preuves de l’événement. Il génère également des données comportementales en temps réel, qui sont ensuite affichées aux joueurs au cours d’un match ou d’un match.
Pour être clair, il s’agit d’un système automatisé qui fonctionne en permanence. Il est capable non seulement de suivre les comportements perturbateurs, de les signaler et de les signaler, mais également de suivre les bons comportements. En fait, le système attribue même un « score de comportement » aux joueurs, qui prend en compte non seulement les rapports de comportement perturbateur, mais également les « marques de comportement » qui peuvent être attribuées pour les interactions positives.
Bien qu’il puisse sembler que ce système soit simplement conçu pour permettre aux efforts de modération actuels d’être plus efficaces, leur permettant de suivre plus activement les joueurs perturbateurs, c’est plus que cela. Les données démographiques du système peuvent également être utilisées pour le matchmaking automatisé, en calculant le potentiel de comportement perturbateur en fonction des joueurs d’un match. Ce faisant, le système de matchmaking pourrait alors potentiellement disperser les joueurs perturbateurs d’une manière qui minimise la possibilité d’événements perturbateurs.
Ce qui distingue le brevet de Sony, c’est qu’il reconnaît d’emblée les échecs des efforts actuels. Les efforts de modération actuels sont gourmands en ressources, ce qui oblige de grandes équipes à analyser des données et des preuves collectées de manière inefficace. Ces agents du service client et ces modérateurs ne sont pas dans le jeu lorsque des événements perturbateurs se produisent. Ils s’appuient sur des systèmes automatisés, ou des rapports de joueurs, pour prendre des décisions. Plus les systèmes automatisés sont robustes, plus il est facile de gérer les événements et les acteurs perturbateurs.
De toute évidence, il y a aussi une question plus profonde qui mérite d’être posée ici. Bien que peu de joueurs PlayStation, ou de joueurs d’ailleurs, ne soient pas d’accord sur le fait qu’il faut faire davantage pour suivre et punir les joueurs perturbateurs, ils peuvent hésiter à l’idée que Sony conserve pour eux des scores de comportement basés sur les comptes. Pour le moment, il ne s’agit que d’une idée brevetée de Sony. Mais il sera intéressant de voir si cette idée se concrétise dans PlayStation jeux à l’avenir.
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