Pierre Poilievre dit avoir un plan pour lutter contre la haine, mais sans toucher à la liberté d’expression

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OTTAWA — Le chef conservateur Pierre Poilievre a déclaré qu’il avait un plan pour lutter contre l’augmentation des crimes motivés par la haine signalés depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, mais il n’implique pas de toucher à ce que disent les manifestants.

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Poilievre a présenté aujourd’hui ce qu’il a appelé des « mesures conservatrices de bon sens » lors d’une conférence de presse dans une synagogue de Toronto, notamment la réévaluation du niveau de menace terroriste au Canada et la création d’un réseau anti-haine pour les communautés religieuses.

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Les Juifs canadiens ont signalé une forte augmentation de l’antisémitisme et de la violence contre les synagogues et les écoles depuis les attaques surprises des militants du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre.

Les communautés musulmanes ont signalé une recrudescence similaire de la violence, alors qu’Israël continue de mener une guerre dans la bande de Gaza en représailles aux attaques.

Les hommes politiques et les groupes de défense des Juifs ont fait part de leurs inquiétudes concernant les chants et les pancartes lors des manifestations qui, selon eux, pourraient inciter à la violence, et ils ont également tiré la sonnette d’alarme face à une augmentation des messages haineux en ligne.

Poilievre a déclaré aux journalistes qu’il croyait à la liberté d’expression, même si ce que les gens disent est « épouvantable », car « c’est le prix à payer pour vivre dans un pays libre ».

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