Pierre le Grand : sa vie et son monde


PIERRE LE GRAND : SA VIE ET ​​LE MONDE de Robert K. Massie examine comment une force de la nature plus grande que nature transforme la Moscovie médiévale en Russie moderne par la force des armes, l’importation de talents et une discipline stricte.

Né en 1672, avec peu de chances d’accéder au trône de Moscovie, Pierre se retrouve à dix ans à accepter à contrecœur l’acclamation populaire comme tsar et à régner bientôt conjointement avec son demi-frère chroniquement malade, Ivan V. Pierre passe peu de temps au Kremlin, entaché pour lui en regardant ses proches tués par les Streltsy en 1682, préférant apprendre la science militaire et les modes de vie européens. La construction navale et le matelotage deviennent sa passion. Peter se marie pour engendrer un héritier mais se sépare bientôt d’Eudoxia. Peter continue de jouer pendant que la régente Sophia règne et qu’Ivan gère le faste nécessaire.

Aspirant à la mer, Pierre commence à visiter Archange et envisage d’envahir la mer Noire. Il construit des navires de guerre à Voronej, attaque à deux reprises la forteresse turque d’Azov, construit un port et envoie une mission diplomatique. Après avoir porté le coup final aux Streltsy, Pierre envoie une « Grande Ambassade » en Europe, voyageant lui-même incognito sous le nom de Pierre Mikhaïlov. Il observe, interroge, collectionne, recrute pour construire une nouvelle Russie. De retour chez lui, Pierre s’allie à Auguste II, de Pologne, pour déclencher une guerre contre le Suédois Charles VII, qui dure vingt ans. Les premiers affrontements montrent que l’armée russe est mal entraînée et mal équipée, alors Peter commence à recruter des hommes et à augmenter des impôts exorbitants. Il s’empare également du lac Ladoga et de la longueur de la Neva et commence à construire des forts dans le delta marécageux. Rapidement, une nouvelle capitale, Saint-Pétersbourg, au paradis de Pierre, apparaît. La guerre se poursuit avec la défaite suédoise à Poltava, qui permet à Pierre de se concentrer sur ses réformes intérieures de la bureaucratie gouvernementale, du commerce et de l’Église.

Peter revisite l’Europe, y compris la France, à la recherche d’alliés dans une situation politique changeante. La longue bataille de volontés entre Pierre et son héritier, Alexis, atteint son paroxysme lorsque le tsarévitch fuit la Russie mais est retrouvé. Obsédé par les traîtres, Peter utilise la torture pour déterminer l’ampleur de la menace d’Alexis et condamne son fils à la torture et à la mort. Alexis meurt en implorant le pardon et la bénédiction de son père. Physiquement âgé de 52 ans, en grande partie grâce à une vie de forte consommation d’alcool, Peter couronne sa seconde épouse Elizabeth comme impératrice, avec l’hypothèse qu’elle lui succédera. Il meurt dans l’agonie de la gangrène, implorant le pardon de Dieu pour ses nombreux péchés en reconnaissance de tout le bien qu’il a essayé de faire à la Russie.



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