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J’ai lu et noté la vérité présumée de cette ligne : la peur de perdre ceux que nous aimons. Maintenant, je le ressens et le vis. Lorsqu’une amie m’a récemment consolée avec l’idée que le chagrin est l’amour sans nulle part où aller, je savais exactement ce qu’elle voulait dire.
C’est un roman magnifique et profond que j’ai fini par finir à un moment douloureusement et inattendu (in)approprié.
Il s’agit de faire une vie après une mort subite (« personne n’est né qu’une seule fois »), nurtur
J’ai lu et noté la vérité présumée de cette ligne : la peur de perdre ceux que nous aimons. Maintenant, je le ressens et le vis. Lorsqu’une amie m’a récemment consolée avec l’idée que le chagrin est l’amour sans nulle part où aller, je savais exactement ce qu’elle voulait dire.
C’est un roman magnifique et profond que j’ai fini par finir à un moment douloureusement et inattendu (in)approprié.
Il s’agit de vivre après une mort subite (« personne n’est né qu’une seule fois »), d’entretenir des souvenirs et de vivre avec des fantômes (pas littéralement). Il s’agit de l’importance des histoires : de les reconstituer à partir de fragments, qu’il s’agisse du genre d’extraits que les réfugiés abandonnent ou chérissent, ou d’artefacts naturels que le géologue courageux, sage et au grand cœur, Athos, étudie.
Image: Trou en forme de coeur dans les cailloux (La source.)
Une histoire, deux narrateurs
Les 200 premières pages exquises sont les mémoires inachevées du poète fictif Jakob Beer, « une biographie de nostalgie ». Tous ses écrits étaient, dans un certain sens, des histoires de fantômes ou sur la dissimulation. Mais cela montre qu’il est le seul survivant d’un raid nazi sur sa maison, à l’âge de sept ans, puis à Zakynthos, Toronto, et de retour à Zakynthos. C’est profond, douloureux, poétique et plein d’espoir. Il dégouline de symbolisme et de tropes récurrents. C’était 5* au moins.
Puis, pour les 100 dernières pages, on passe subitement à Ben, le fils de réfugiés, qui « est né dans l’absence… Une cachette, pourrie par le chagrin » à un père « qui s’est effacé le plus possible dans les limites légales. de citoyenneté ». Ben était un étudiant admirateur de Jakob, qui a rencontré une fois Jakob âgé, lors d’une fête. Lorsque Jakob meurt, Ben essaie de rassembler les morceaux de l’histoire de sa vie, se rendant chez Jakob à Zakynthos, vivant des parallèles de la vie de Jakob. Le problème, c’est que la voix de Ben se distingue à peine de celle de Jakob (même les titres des chapitres sont tirés de ceux de la partie principale). La seule différence est qu’il n’y a pratiquement aucun des aphorismes poétiques qui rendent la plupart du livre sublime. Une façon extrêmement décevante de terminer.
Vivre après la perte
« Il n’y a pas d’absence s’il reste même le souvenir de l’absence.«
Jakob a perdu ses parents et sa sœur aînée dans des circonstances terrifiantes. Jouer du piano Bella est le souvenir le plus fort et donc la plus grande perte de sa vie.
« Elle chuchote ; pas pour que je la rejoigne, mais pour que, quand je serai assez près, elle puisse me repousser dans le monde.«
Il nourrit et chérit ses souvenirs, les moments où il l’a presque entrevu, mais peu à peu, il apprend que le meilleur souvenir est d’embrasser la vie qu’il a le privilège d’avoir. Ne pas oublier, mais se concentrer davantage sur l’avenir que sur le passé.
« Rester avec les morts, c’est les abandonner.«
Citations sur la perte
• « Survivre, c’était échapper au destin. Mais si vous échappez à votre destin, dans quelle vie entrez-vous alors ? »
• « L’intimité que la mort nous impose. » Parcourir les lettres et les possessions.
• « Une maison, plus qu’un journal intime, c’est l’aperçu intime. Une maison est une vie interrompue.
• « Le meurtre vole à un homme son avenir. Il vole sa propre mort. Mais il ne doit pas lui voler sa vie.
• « J’ai essayé de broder des ténèbres… Noir sur noir, jusqu’à ce que la seule façon de voir la texture soit de déplacer tout le tissu sous la lumière. »
Autres citations
• « Le calcaire – ce récif écrasé de la mémoire » et les formations de grottes « les spasmes dans le temps ».
• « Trouver un moyen de rendre la beauté nécessaire ; trouver un moyen de rendre la nécessité belle.
• « Lumière des étoiles [is] seulement le souffle blanc d’un vieux cri. Envoyant leurs messages blancs des millions d’années, pour être froissés par les vagues. «
• « J’ai envie de voler tes souvenirs… de siphonner tes rêves [nightmares]. «
• Écrire sur les souvenirs d’enfance « dans une langue étrangère à leur événement… L’anglais pourrait me protéger ; un alphabet sans mémoire. La traduction comme forme de transsubstantiation.
• « Le meilleur enseignant s’intéresse non pas à l’esprit, mais au cœur. »
• « On peut chercher profondément le sens ou on peut l’inventer. »
• « L’histoire est amorale : des événements se sont produits. Mais la mémoire est morale ; ce dont nous nous souvenons consciemment, c’est ce dont notre conscience se souvient… L’histoire et la mémoire partagent des événements ; c’est-à-dire qu’ils partagent le temps et l’espace. Chaque instant est deux instants.
• « Les feuilles chuchotent sous les lampadaires… Des fleurs qui s’égouttent des jardinières. »
• « La visite du clair de lune. Il occupe l’obscurité, effaçant tout ce qu’il touche.
• « Le pavillon du navire s’accroche au crépuscule. La chaleur s’envole sous la fontaine impétueuse des étoiles.
« Écris pour te sauver… et un jour tu écriras parce que tu as été sauvé. »
D’où cet avis. J’espère. Je fais. Et ce livre fait partie de ce processus.
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