Phil Spencer de Xbox a le dernier mot sur l’exclusivité du jeu

Phil Spencer de Xbox a le dernier mot sur l'exclusivité du jeu

En tant que PDG de la division des jeux vidéo de Microsoft, Phil Spencer a autorité sur les jeux qui deviennent exclusifs et ceux qui ne le sont pas.

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L’audience de preuve pour l’affaire d’injonction préliminaire FTC contre Microsoft est en cours – une affaire qui pourrait finalement déterminer le sort de la fusion Microsoft-Activision de 68,7 milliards de dollars – et les principaux dirigeants de Xbox ont donné des témoignages intéressants aux défendeurs et aux plaignants. Une grande partie du cas de la FTC repose sur la volonté et l’incitation de Microsoft à rendre le contenu exclusif à l’écosystème Xbox, et nous avons reçu des réponses intéressantes de la direction de Xbox sur ce sujet.

Le responsable de Xbox Game Studios, Matt Booty, était l’un des principaux témoins de l’audience d’aujourd’hui et son témoignage a décrit une compréhension générale de l’activité Xbox. Le témoignage du responsable de Xbox Game Studios confirme que le PDG de Xbox, Phil Spencer, a le dernier mot sur l’exclusivité du jeu.

L’avocate de la FTC, Jennifer Fleury, a demandé à Matt Booty si les décisions de plate-forme étaient soumises jusqu’à la sortie d’un jeu, mais l’exécutif Xbox affirme que « ces décisions doivent être prises tôt, et il est difficile de faire ce genre de changement tard dans la production ».

Booty a ensuite expliqué comment des jeux spécifiques sont créés avec des moteurs de jeux propriétaires qui peuvent être spécialement conçus pour tirer parti de certains matériels. Alors que le matériel PlayStation 5 et Xbox Series S/X sont très similaires, leurs conceptions architecturales diffèrent, et la série S/X en particulier a des options que la PS5 n’a pas, y compris Quick Resume.

Les décisions d’exclusivité peuvent être revues, dit Booty, mais « Il y a un moment où c’est faisable, et un moment où ce n’est pas le cas. »

Ailleurs dans l’audience de preuve, la FTC évoque un jeu particulier en développement qui a changé de plate-forme très tôt. Tout en interrogeant le responsable de l’édition de ZeniMax, Pete Hines, Fleury de la FTC note que le nouveau jeu de MachineGames Indiana Jones, Project Relic, était à l’origine en développement pour plusieurs consoles.

Hines a confirmé que l’accord de licence original que ZeniMax avait signé avec Disney incluait en effet plusieurs plates-formes pour le jeu Indiana Jones. Le projet a ensuite été modifié par le chef et est devenu une exclusivité Xbox peu de temps après que Microsoft a acquis ZeniMax pour 7,5 milliards de dollars.

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