PEUR FINANCIÈRE : Un sondage montre que les Canadiens sont pessimistes quant à l’année à venir

Angus Reid constate que 45 pour cent des gens disent qu’ils sont moins bien lotis maintenant qu’ils ne l’étaient à la même époque l’an dernier

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Un grand nombre de Canadiens s’inquiètent actuellement de leurs finances au point où il est difficile de payer l’épicerie, ils conduisent moins et ils se préparent à l’effet de taux d’intérêt plus élevés, selon un nouveau sondage.

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L’étude d’Angus Reid révèle que 45 % des gens disent que leur situation est pire maintenant qu’ils ne l’étaient à la même époque l’an dernier.

C’est le niveau le plus élevé depuis au moins 12 ans.

Et le pessimisme s’infiltre dans la façon dont les Canadiens envisagent l’année prochaine.

Interrogés sur l’année à venir, un tiers s’attendent à ce que les choses soient encore pires.

C’est le nombre le plus élevé depuis plus d’une décennie.

Malgré le faible taux de chômage et la montée en flèche des postes vacants, les Canadiens subissent les contrecoups d’une inflation qui a atteint 7,7 %.

La Banque du Canada craint que ces prix élevés ne se dirigent encore plus vers le haut et a déclaré cette semaine qu’elle les gardait — et les Canadiens — « éveillés la nuit ».

Le sondage Angus Reid montre que la moitié des Canadiens disent qu’il est difficile de payer leur facture d’épicerie – une augmentation de sept points depuis octobre dernier.

Une personne sur trois déclare que ses dépenses en essence ont augmenté au cours du dernier mois.

Près de la moitié déclarent que le prix à la pompe les a amenés à moins conduire et à utiliser des moyens de transport alternatifs pour économiser.

Les propriétaires se préparent à plus de douleur, selon le sondage.

La Banque du Canada est en train de relever vigoureusement les taux d’intérêt – et de promettre des hausses importantes dans les mois à venir.

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Un Canadien sur cinq — ou 22 % — ayant un prêt hypothécaire affirme que ses versements ont augmenté.

Plus de la moitié – 53% – disent qu’ils s’attendent à ce que ces paiements mensuels augmentent.

Un peu plus du tiers — 35 % — disent qu’il leur serait difficile de gérer une augmentation mensuelle de 150 $.

Les deux tiers – 66% – disent qu’ils devraient faire des changements majeurs ou qu’ils ne pourraient tout simplement pas se permettre une augmentation de 300 $ par mois.

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