samedi, décembre 21, 2024

Peter MacKay : l’éviscération cynique de l’histoire canadienne par Trudeau

Retirer notre histoire et nos héros des passeports canadiens n’est que le dernier exemple de la quête continue du premier ministre pour effacer les symboles qui nous unissent en tant que nation

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Lorsque le président américain Joe Biden s’est adressé au Parlement canadien en mars, une phrase a attiré mon attention : « Un pays », a-t-il dit, citant l’ancien président Barack Obama, « n’est jamais plus optimiste que son président ou ses dirigeants ». C’était un message qui a évidemment été perdu pour le premier ministre Justin Trudeau.

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Depuis 2015, Trudeau est devenu l’apologiste et le détracteur en chef du Canada. L’éviscération de notre histoire et de nos héros de nos passeports n’est qu’un autre exemple. Nous sommes en train d’être refaits en tant que pays pour refléter ce que Trudeau a dit au New York Times en 2015 : « Il n’y a pas d’identité centrale, pas de courant dominant au Canada, (nous sommes) le premier État post-national. »

Le sentiment général donné par Trudeau est qu’il déteste une grande partie de ce que nous représentons en tant que pays – un sentiment étrange de la part de la personne qui a payé grassement pour le diriger. Si le chef de gouvernement élu ne défend pas notre pays et s’emploie plutôt activement à diminuer notre estime de soi, notre fierté et notre valeur, chez nous et à l’étranger, nous sommes certainement en danger.

Lors de sa campagne pour le poste de premier ministre, Trudeau a évoqué sir Wilfrid Laurier et ses «voies ensoleillées». Mais aujourd’hui, Trudeau a découvert que parler des grandes figures de l’histoire canadienne le met du mauvais côté de l’éveil.

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La mise à jour des passeports canadiens avec des dispositifs de sécurité modernes pour empêcher les contrefaçons a offert à Trudeau une autre occasion d’effacer notre passé. Parmi les images emblématiques qui heurtent sa sensibilité figurent des illustrations de la crête de Vimy, de Terry Fox, des Pères de la Confédération, de Québec, des Famous Five, de la Coupe Stanley et de la Coupe Grey. Les images du Canada de Trudeau, en revanche, ressemblent à ce que vous pourriez vous attendre à trouver sur une brochure de voyage préparée à la hâte à partir d’images clipart.

Trudeau est un premier ministre qui adhère strictement au symbolisme moderne. L’histoire signifie très peu pour lui, car elle ne correspond souvent pas au récit libéral. Malheureusement, il n’est pas tellement dans le travail acharné de résoudre les problèmes d’aujourd’hui pour faire de nous un pays plus uni, productif, prospère et sûr.

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Je crois fermement qu’il existe encore des notions et des symboles qui nous unissent en tant que nation et nous permettent de regarder au-delà des idées paroissiales, étroites, régionales et désuètes de la nation. L’histoire et les symboles que la grande majorité des Canadiens peuvent voir sous un jour positif devraient être vigoureusement défendus et promus, et non effacés. Il y a sûrement plus dans nos près de 156 ans d’histoire qui mérite d’être célébré que de simples paysages et des images sans visage.

Depuis l’élection de ce gouvernement en 2015, sir John A. Macdonald a pris coup sur coup. Quelle que soit la cible de notre histoire, la foule cyber flocon de neige sent comme vulnérable se fait frapper. Pourtant, une figure comme MacKenzie King – qui a refoulé une cargaison de réfugiés juifs, les forçant dans les griffes des nazis – reste intacte.

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Ce n’est pas qu’un passeport fade et générique nuit à lui seul à la psyché canadienne. C’est l’acte intentionnel d’effacer notre histoire et notre sentiment de fierté qui cause du tort. Rejeter impitoyablement les mots, les symboles, les traditions et les croyances qui sont tissés dans le tissu de notre nation est une erreur. La purge et l’effacement, comme le brûlage de livres et le blanchiment à la chaux d’une époque révolue, sont souvent des signes d’efforts insidieux pour cacher la vérité et le triomphe humain, et sont voués à l’échec.

Cela ne veut pas dire que tous les symboles du passé ont la même importance, car il existe certainement des exemples qui peuvent être identifiés comme exclusifs et erronés. Pourtant, les Canadiens s’attendent à un effort beaucoup plus important pour défendre et protéger notre patrimoine. Le nôtre est un pays incroyablement chanceux, formidable et envié. Si nous laissons notre histoire disparaître, nous risquons de perdre les choses qui nous rendent spéciaux.

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Les événements fondateurs et les figures montantes de notre passé soulignent et soulignent que les grandes nations produisent des personnes remarquables, accomplissent de grandes tâches, résolvent des problèmes complexes, rêvent grand et s’efforcent d’être victorieuses. Pourquoi quelqu’un, ou n’importe quel gouvernement, chercherait-il non seulement à diminuer mais à effacer ces qualités convoitées, même sous forme de document ?

Le Canada n’est pas parfait. Mais, avec fierté et détermination, nous avons constamment construit un pays meilleur en renforçant les droits, en réécrivant les lois et, dans les cas méritants, en offrant des excuses et même une compensation pour les torts historiques.

Un Père de la Confédération, le Néo-Écossais Joseph Howe, a écrit : « Une nation sage conserve ses archives, rassemble ses munitions, décore les tombes de ses morts illustres, répare ses plus grandes structures et favorise la fierté nationale du pays, par des références perpétuelles au sacrifices et gloires du passé. Pendant ce temps, Trudeau sort joyeusement sa gomme sur le passé du Canada, juste pour s’assurer que personne ne puisse jamais être offensé.

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Certains diront que cela a été fait pour se détourner des décisions d’un gouvernement conservateur qui a choisi de mettre en valeur l’histoire du Canada. Je suis fier que le gouvernement dans lequel j’ai servi ait choisi de commémorer l’importance de la guerre de 1812 et ses personnages héroïques. Les excuses historiques à nos Premières nations faisaient également partie de nos efforts pour réconcilier l’histoire. Il était tout aussi important de ramener les grades, les insignes, les régiments et les distinctions historiques pour commémorer les contributions illustres des Forces armées canadiennes au maintien de la paix et de la sécurité mondiales.

Notre décision d’avoir un passeport qui souligne les grands Canadiens et leurs réalisations a été prise dans la même veine. Je crois qu’il existe des notions et des symboles qui nous unissent et nous situent comme un pays important et substantiel qui a mérité sa place au sommet de la table en raison de notre respect pour la liberté, la démocratie, les droits de l’homme et notre volonté de lutter pour que les autres en profitent .

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Que nous ayons des inventeurs, des scientifiques, des universitaires, des athlètes et même quelques politiciens que nous admirons, voire vénérons, nous permet d’avoir une opinion positive de notre pays et de souligner le véritable héroïsme canadien auquel nos enfants peuvent aspirer. C’est quelque chose dont on peut être fier.

L’histoire compte. Le bon, le mauvais et le laid doivent être affichés, racontés et jamais oubliés. Nous devons élever et mettre l’accent sur le bien, nous engager à être meilleurs et veiller à ce que le mal et le laid ne se répètent pas.

Le gouvernement libéral a plutôt choisi de remplacer les symboles de notre passé par des images aseptisées qui font peu mention de notre histoire commune et de nos valeurs démocratiques. Pourtant, la beauté de la démocratie est que lorsqu’un gouvernement impose un changement à ses citoyens, la décision de changer de gouvernement peut être la réponse.

Poste nationale

Peter MacKay a été ministre de la Justice, procureur général et ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement conservateur de l’ancien premier ministre Stephen Harper.

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