Perles de Lutra (Redwall, #9) par Brian Jacques


C’est l’un de mes livres préférés dans le canon, en partie parce que les différentes histoires (la vengeance de Grath, le sauvetage de l’abbé et les énigmes) s’emboîtent si bien. Cela évite les scénarios très divergents qui affligent certains des autres livres de la série.

Il y a beaucoup à aimer dans ce livre. La première chose est que la plupart des héros (Martin, Clecky, Grath et les musaraignes) ne sont pas de jeunes guerriers partant pour la première fois mais des vétérans aguerris. Cela a donné au livre une sensation de stabilité et aussi m

C’est l’un de mes livres préférés dans le canon, en partie parce que les différentes histoires (la vengeance de Grath, le sauvetage de l’abbé et les énigmes) s’emboîtent si bien. Cela évite les scénarios très divergents qui affligent certains des autres livres de la série.

Il y a beaucoup à aimer dans ce livre. La première chose est que la plupart des héros (Martin, Clecky, Grath et les musaraignes) ne sont pas de jeunes guerriers partant pour la première fois mais des vétérans aguerris. Cela a donné au livre une impression de stabilité et a également fait un bon changement par rapport aux jeunes guerriers essayant de surmonter de nombreuses difficultés. Martin en particulier était très inspirant confiance; à aucun moment vous n’avez pensé que l’abbé Durrel ne serait pas secouru.

Clecky a également été une légère surprise. Au début, j’ai pensé qu’il deviendrait un lièvre redwall typique, bavard avec un énorme appétit. Bien que cela soit vrai, ce n’est pas si exagéré que cela le rende agaçant et son panache (il s’habille surtout pour la bataille finale) et sa bravoure téméraire (même pour un lièvre) le rendent extrêmement sympathique. Il est également intéressant de noter que, bien qu’étant un lièvre variable, Jacques a résisté à la tentation de le faire parler avec un accent écossais.

Pour compenser le contingent de guerriers plus âgés, Jacques inclut des personnages plus jeunes mais, à l’exception de Viola (qui se cache), ils se limitent à résoudre les énigmes plutôt qu’à combattre des ennemis. Pour une fois, les énigmes ont un objectif sérieux pour l’histoire globale car elles aident à trouver les perles qui sont nécessaires (si la tentative de sauvetage échoue) pour rançonner l’abbé.

En termes de méchants, l’histoire est mitigée. Les varans, en particulier le Monitor General, sont excellents ; gros, mangeur de chair et pas surchargé de cervelle. La haine grandissante progressivement entre Romsca et Lask Frildur a rendu la lecture divertissante, en particulier lorsque Romsca commence à protéger l’abbé Durrel. Le conflit entre les corsaires et Ublaz de retour sur Sampetra est moins divertissant mais il est nécessaire au scénario. Ublaz lui-même est un méchant Redwall de rang intermédiaire. Sa capacité à hypnotiser est une belle touche, tout comme sa ruse générale. Contrairement à certains méchants de la série, sa mort est également dramatique, en duel avec Martin avant d’être mordu par son propre serpent de compagnie. Ma seule plainte est vraiment qu’il est une martre des pins; que faisait une martre des pins sur une île tropicale dépourvue d’arbres ?

Il y a très peu de choses à ne pas aimer dans ce livre. Peut-être y a-t-il un léger manque de tension dans les dernières étapes. Alors que l’abbé capturé est toujours à Mossflower, il semble que tout peut arriver ; quand les corsaires prennent la mer, vous savez que l’épreuve de force sur l’île est garantie. Cependant, cela est compensé par la bataille une fois qu’ils atteignent l’île, qui est un cracker absolu.

La seule autre plainte que j’ai est la mort de Piknim, ou plutôt la réaction à celle-ci. La réaction initiale, celle d’un choc abasourdi, presque hystérique, semble authentique. Cependant, les personnages récupèrent remarquablement rapidement; leur attitude « Oh allez, continuons à résoudre ces énigmes » est très louable, mais elle ne semble pas particulièrement authentique. Un processus de deuil plus long aurait semblé plus naturel, mais encore une fois, aurait également gâché la chronologie des événements et aurait créé un livre plus long.

Considéré dans l’ensemble, c’est un très bon livre pour enfants ; bien écrit et traitant très habilement de sujets difficiles comme la mort, le chagrin et la vengeance.



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