«Pas si amicale» Vancouver se classe parmi les 10 pires villes du monde pour les expatriés où vivre et travailler

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InterNations, un réseau mondial pour les expatriés, classe les pays et les villes depuis 2017, en interrogeant les personnes vivant à l’étranger sur le logement, le marché du travail, la vie sociale et plus encore. Cette année, près de 12 000 expatriés vivant dans 181 pays ou territoires ont été interrogés avec 50 villes répondant à l’exigence de taille d’échantillon.

Vancouver – décrite comme une ville «où le logement est inabordable et les résidents locaux ne sont pas si amicaux» – s’est classée 43e parmi les 50, pire que Toronto qui s’est classée 19e.

Soixante-neuf pour cent des expatriés venant à Vancouver étaient «extrêmement insatisfaits» du coût de la vie et la moitié ont déclaré que le revenu disponible de leur ménage n’était pas suffisant pour mener une vie confortable.

Trente et un pour cent pensent qu’ils n’ont pas été payés équitablement pour leur travail, contre 20 pour cent dans le monde.

En dehors de cela, 73 % des expatriés sont satisfaits de leur équilibre travail-vie personnelle et 60 % évaluent positivement le marché du travail contre 47 % dans le monde.

Cependant, ils ne sont pas si satisfaits de leur vie sociale.

Vancouver a reçu des résultats inférieurs à la moyenne dans l’indice de facilité d’installation, avec 39% des expatriés mécontents de leur vie sociale et près de trois sur 10 décrivant les résidents locaux comme hostiles.

Trente-deux pour cent ont déclaré ne pas avoir de réseau de soutien personnel. « Il peut être difficile d’entrer dans un cercle social déjà établi », a déclaré un expatrié néo-zélandais à propos de Vancouver.

La ville de la côte ouest a obtenu de bons résultats dans la catégorie environnement et climat, 100 % des expatriés approuvant l’environnement naturel et 89 % louant la disponibilité de biens et services verts.

Toronto s’est classée plus haut dans le classement général au 19e rang, marquant des points pour les relations avec la bureaucratie locale, le marché du travail local et les opportunités de carrière. Mais il a également obtenu un score faible pour le logement, 76 % des expatriés trouvant les coûts de logement inabordables, contre 43 % dans le monde.

En fait, la plus grande ville du Canada se classe parmi les cinq dernières selon l’indice des finances personnelles. « Toronto est devenue totalement inabordable pour beaucoup de gens », a déclaré un expatrié russe.

Quarante pour cent des répondants ont dit qu’ils ne gagnaient pas assez pour mener une vie confortable à Toronto.

Voici le top 10 des villes du classement des expatriés 2022 – avec la description d’InterNations des principales caractéristiques de sondage de chaque ville :

Valence, Espagne : Habitable, convivial et abordable
Dubaï, Emirats Arabes Unis: Idéal pour le travail et les loisirs
Mexico, Mexique: Convivial et abordable, mais dangereux
Lisbonne, Portugal: Climat et qualité de vie incroyables, options de travail médiocres
Madrid, Espagne: De grands loisirs, une culture accueillante
Bangkok, Thaïlande: Les expatriés se sentent chez eux malgré les problèmes de sécurité
Bâle, Suisse : Expats satisfaits des finances, des emplois, de la qualité de vie
Melbourne, Australie: Une ville facile à vivre
Abu Dhabi, EAU : Excellents soins de santé, bureaucratie sans souci
Singapour: Administration facile, finances satisfaisantes, perspectives de carrière améliorées

Et les 10 derniers :

Rome, Italie: Les expatriés se sentent chez eux malgré une faible qualité de vie
Tokyo, Japon: Difficile à naviguer mais qualité de vie élevée
Vancouver, Canada: Des logements inabordables et des riverains peu sympathiques
Milan, Italie: Situation financière préoccupante, vie professionnelle difficile
Hambourg, Allemagne: Les expatriés les plus malheureux ici ont le plus de mal à se faire des amis
Hong-Kong, Chine : Facteurs frustrants liés à l’environnement et à la vie professionnelle
Istanbul, Turquie: La pire ville pour travailler à l’étranger
Paris, France: Une destination de choix pour la culture et la cuisine – si vous pouvez vous le permettre
Francfort, Allemagne : Lutte avec la numérisation, l’administration et la langue
Johannesbourg, Afrique du Sud : La pire destination d’expatriés au monde

Avec des rapports supplémentaires de Bloomberg

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