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Ce court roman poétique explore les tensions raciales entre les Noirs et les Blancs sous deux angles, celui d’une femme noire à la peau claire et d’un homme noir à la peau plus foncée, chacun intériorisant les attitudes négatives des Blancs et y répondant par la violence. Avec un récit fluide et riche en métaphores, le roman explore des thèmes liés à la nature de la maternité et du foyer.
Alors qu’un camion branlant monte sur une montagne détrempée par la pluie avec une cargaison de personnes et d’armes, le roman commence ses allers-retours à travers le temps et l’espace. Dans les deux récits, l’accent est mis sur une femme noire à la peau claire nommée Clare. Alors qu’elle monte la montagne, elle réfléchit à sa vie jusqu’à ce point et comment elle est devenue une révolutionnaire dans la cause des droits des Noirs jamaïcains.
Le récit de Clare est parallèle à l’histoire d’un homme noir nommé Christopher qui a grandi pauvre dans les bidonvilles de Kingston. Sa rage et sa frustration quasi psychotiques l’ont poussé à tuer la famille de la classe moyenne supérieure pour laquelle il travaillait. La narration révèle finalement que bien qu’il soit resté en liberté et n’ait jamais fait face à des conséquences juridiques pour ses crimes, son état mental s’est détérioré, au point qu’il devient une figure familièrement folle et en toute sécurité dans les rues de Kingston.
Pour sa part, l’histoire de Clare commence avec ses parents, Boy et Kitty, et leur décision de quitter la Jamaïque pour ce qu’ils croient être une vie meilleure en Amérique (une décision déclenchée en partie par les meurtres de Christopher). Le garçon à la peau plus claire est déterminé à mettre de côté le racisme violent et inhibiteur qu’il a rencontré en Jamaïque, mais lorsqu’il découvre qu’un racisme similaire est également répandu en Amérique, il fait tout ce qu’il peut pour rendre sa famille aussi blanche que possible. Kitty, cependant, se sentant abandonnée dans sa noirceur, tente subversivement de la maintenir et de la défendre. Elle laisse finalement son mari et une fille (Clare) à ce qu’elle pense être la vie définie par les blancs qu’ils veulent. Clare, cependant, découvre qu’elle ne veut pas abandonner son identité raciale comme son père lui a enseigné, et part donc pour un voyage de découverte de soi et d’affirmation.
Le voyage de Clare l’emmène d’abord en Angleterre, où elle se perd dans l’étude des cultures anciennes et se lie d’amitié avec un collègue universitaire qui, à la déception de Clare, se révèle finalement aussi raciste que tant d’autres personnes qu’elle a rencontrées. Elle abandonne ses études et parcourt l’Europe en compagnie d’un soldat américain expatrié blessé au Vietnam. Elle tombe enceinte de son enfant, mais fait une fausse couche. Peu de temps après, le soldat l’abandonne et elle retourne finalement en Jamaïque. Là, elle retrouve un vieil ami, autrefois connu sous le nom de Harry mais maintenant connu sous le nom de Harriet après une auto-castration. Harriet lui présente le monde et les batailles d’un groupe de révolutionnaires jamaïcains, amenant Clare à réaliser que c’est une opportunité de poursuivre les idéaux altruistes de sa mère et de sa grand-mère.
Les histoires de Clare et Christopher se croisent à nouveau tard dans le roman lorsque Christopher (maintenant simplement connu sous le nom de The Watchman) est engagé pour dépeindre un « indigène sauvage » dans un film sur des Noirs produits et tournés par des Blancs en Jamaïque. Clare, Harriet et les autres révolutionnaires complotent pour saboter et/ou perturber le tournage. La vie de Clare et de Christopher, ainsi que celle des autres révolutionnaires, prend fin lorsque la police, apparemment alertée par un traître à la cause révolutionnaire, mitraille les arbres et les buissons autour du décor du tournage avec des coups de feu. Les derniers instants de Clare sont décrits comme remplis de souvenirs de la langue jamaïcaine. La narration se termine par une référence à l’aube.
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