dimanche, décembre 22, 2024

Pas de peine de prison pour Jonathan Vance, ex-chef d’état-major de la défense qui a dissimulé une « relation intime »

Le juge ontarien Robert Wadden a condamné Vance à 80 heures de travaux d’intérêt général pour entrave à la justice

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OTTAWA — L’ancien chef d’état-major de la défense, le général Jonathan Vance, a été condamné à 80 heures de travaux d’intérêt général après avoir plaidé coupable mercredi à une accusation d’entrave à la justice.

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Le juge ontarien Robert Wadden a prononcé la peine lors d’une comparution virtuelle ce matin au cours de laquelle l’ancien commandant des Forces armées canadiennes a comparu par vidéo.

« Vous avez plaidé coupable devant moi d’un chef d’accusation d’entrave à la justice, et je vous déclare coupable de cette infraction », a déclaré Wadden à Vance après avoir entendu les arguments de l’avocat du général à la retraite et procureur de la Couronne Mark Holmes sur les conditions d’une libération.

Un tribunal peut ordonner qu’un accusé soit libéré d’une infraction après qu’il a été reconnu coupable, ce qui signifie qu’aucune condamnation ne sera enregistrée. Dans le cas d’une libération conditionnelle, l’accusé doit accepter les conditions imposées par un juge.

En plus des travaux d’intérêt général, Wadden a ordonné à Vance d’être mis en probation pendant 12 mois et de s’abstenir de contacter le major Kellie Brennan, avec qui il avait ce qu’un exposé des faits déposé au tribunal décrivait comme une « relation intime de longue date ».

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L’exposé des faits indique que Vance n’a pas divulgué la relation, ce qui l’a exposé à la possibilité d’une accusation en vertu de la Loi sur la défense nationale, et qu’il a tenté de la « dissuader » de révéler la nature complète de leur relation aux enquêteurs militaires.

Wadden a décrit l’action de Vance comme une « infraction grave », en particulier compte tenu de sa position d’autorité en tant que commandant militaire en chef du Canada pendant plus de cinq ans.

« C’est grave parce que c’est un abus de confiance », a-t-il déclaré. « C’est grave parce que cela impacte toute la société canadienne de voir un commandant de votre stature se comporter de cette manière. C’est grave parce que ça a des impacts personnels.

Pourtant, le juge, en accordant la libération conditionnelle, a également déclaré que Vance semblait être « un homme de bonne moralité » qui avait contribué à la mission du Canada en Afghanistan et aux Forces armées canadiennes au cours de sa carrière.

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Wadden a ajouté qu’il pensait que Vance, vêtu d’un costume et portant des lunettes, était toujours en mesure de contribuer à la société.

La police militaire a accusé Vance d’un chef d’entrave à la justice en juillet dernier à la suite d’une enquête de plusieurs mois sur des allégations d’inconduite sexuelle.

Vance n’a été accusé d’aucune inconduite sexuelle inappropriée.

En demandant une libération, l’avocat de Vance, Rodney Sellar, avait fait valoir que son client avait plaidé coupable à la première occasion et avait déjà subi d’importants dommages financiers et de réputation.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 30 mars 2022.

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