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Parliament of Whores est un regard critique non seulement sur le gouvernement américain, mais aussi sur le concept de gouvernement lui-même. O’Rourke soutient que le gouvernement américain est irrémédiablement brisé, bénéficiant à ceux qui ne le méritent pas au détriment du contribuable américain. Selon O’Rourke, une société fonctionnelle réside dans les espoirs et les rêves des individus, facilités par un marché libre qui s’auto-corrige. O’Rourke soutient que lorsque le gouvernement s’immisce dans l’économie, les gens sont étouffés et les libertés sont compromises.
O’Rourke commence par décrire le gouvernement américain comme sans direction, soumis aux caprices arbitraires de l’opinion publique. Néanmoins, les Américains trouvent ses complexités impénétrables et ennuyeuses. O’Rourke suggère que le gouvernement est devenu semblable à la monarchie anglaise de la Révolution américaine, le gouvernement ne respectant même pas les lois de sa propre Constitution. O’Rourke suggère que le gouvernement américain est devenu si problématique qu’il doit être complètement arrêté.
O’Rourke, dégoûté par l’idée d’une convention politique, offre un souvenir cinglant des conventions démocrate et républicaine de 1988. Il observe cyniquement que les candidats abandonnent leurs idées pour remporter l’investiture. Les démocrates se plient aux intérêts populistes et se comportent comme des gamins dotés d’un sentiment surdéveloppé de tout ce qui leur est dû. Les Républicains, quant à eux, se comportent comme des figures parentales un peu branchées et déconnectées de la réalité. Aucun des deux partis, observe O’Rourke, ne défend les idéaux qu’ils prétendent valoriser.
O’Rourke examine les trois branches du gouvernement américain, observant que le président existe en tant que figure largement symbolique, tandis que le Congrès semble inadéquat à ses nombreuses responsabilités constitutionnelles. La Cour suprême est insondable : personne au-delà de ses murs sacrés ne comprend vraiment comment elle fonctionne. La bureaucratie américaine dysfonctionnelle, quant à elle, répond aux caprices de l’opinion populaire, tandis que le gouvernement s’efforce de répondre aux besoins des citoyens. De ce chaos croissant, un budget toujours croissant est produit.
O’Rourke examine la façon dont le gouvernement dépense l’argent des contribuables, concluant que l’Amérique ne prend pas au sérieux les nombreux problèmes auxquels elle est confrontée. La guerre contre la drogue est timide. La guerre contre la pauvreté, quant à elle, ne fait que perpétuer le problème qu’elle cherche à résoudre. La politique agricole américaine est tellement dysfonctionnelle qu’elle incite les agriculteurs à ne pas cultiver. O’Rourke rejette la politique étrangère américaine comme étant jusqu’à présent inefficace, mais voit de grandes promesses dans la technologie militaire américaine. Suggérant que les Américains ont encore de nombreux ennemis, il déconseille la réduction des dépenses militaires.
O’Rourke voit d’un mauvais oeil la plupart des groupes d’intérêts spéciaux, les considérant comme des organisations parasitaires tentant de siphonner l’argent du gouvernement américain. Il explore la dynamique des groupes anti-pauvreté, des environnementalistes et des systèmes d’épargne et de crédit qui ont échoué, observant comment chacun fonctionne à son avantage au détriment du contribuable. O’Rourke examine la sécurité sociale, la présentant comme un groupe d’intérêt spécial mégalithique menaçant d’amener l’Amérique au bord de la ruine financière. Enfin, O’Rourke retourne dans sa propre ville du New Hampshire, où il démontre comment le gouvernement échoue, même à la plus petite échelle.
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