Palestine (Joe Sacco) Résumé et guide d’étude descriptif


La version suivante du livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Sacco, Joe. Palestine. Seattle, WA : Fantagraphics Books, 2003. Cinquième édition.

Palestine est un roman graphique journalistique sur le voyage de Joe Sacco en Israël et en Palestine en 1991 et 1992. Sacco est un citoyen maltais-américain formé en journalisme et en art. Fort de cette éducation, il vise à produire une œuvre offrant une vision authentique de la crise des réfugiés palestiniens et explorant le récit pro-israélien qu’il a entendu toute sa vie.

Le roman graphique s’ouvre au Caire où Sacco est en route vers la Palestine. Les tensions sont fortes à propos du conflit et les musulmans rencontrés par Sacco ont des sentiments anti-israéliens passionnés. Sacco rencontre de nombreux citoyens palestiniens qui ont souffert aux mains des soldats israéliens, de l’emprisonnement à la torture, en passant par le meurtre de membres de leur famille. Sacco enquête sur les origines sionistes d’Israël et sur la manière dont le racisme du mouvement a créé le conflit actuel et la crise des réfugiés. Sacco visite les colonies et les manifestations en Israël.

Sacco se rend dans de nombreux camps de réfugiés pour interviewer des Palestiniens. Il entend des récits poignants sur la brutalité des soldats israéliens envers les réfugiés. Il interroge des enfants dans les hôpitaux, des hommes au chômage et des enseignants pauvres. L’auteur analyse comment le racisme systémique des deux côtés perpétue le conflit. Les rancunes envers les deux camps se transmettent de génération en génération, maintenant les combats à un point d’ébullition perpétuel. Sacco interroge d’anciens prisonniers et apprend que la plupart des hommes palestiniens sont emprisonnés sur la base de condamnations injustifiées et qu’aller en prison est un rite de passage. Les prisons sont des catastrophes humanitaires avec des conditions sordides.

Sacco s’associe à un photographe japonais nommé Saburo et ils interviewent ensemble des réfugiés. Ils découvrent des enfants assassinés par des soldats israéliens. Les histoires sont difficiles à supporter pour Saburo, mais Sacco n’a aucun problème à les mettre sur papier. Sacco interroge un homme nommé Ghassan qui a été arrêté à tort pour un crime et brutalement torturé. Ghassan était presque laissé pour mort jusqu’à ce qu’un tribunal ordonne sa libération. Sacco explique que l’histoire de Ghassan ne fait pas exception. Sacco enquête sur la manière dont les conflits incessants et les politiques racistes paralysent l’économie palestinienne. En raison d’une bureaucratie arbitraire et dense, les hommes d’affaires palestiniens ne peuvent pas réaliser de bénéfices malgré le succès de leurs entreprises. Sacco interviewe des femmes et remet en question le hijab. Il détermine que les femmes musulmanes croient qu’elles ont le choix mais qu’elles sont punies si elles vont à l’encontre de la société.

Sacco fait équipe avec un Palestinien nommé Sameh qui laisse Sacco rester avec lui. Sameh organise d’autres interviews pour Sacco. Le travail de Sameh est menacé parce qu’il aide Sacco, mais Sameh persiste. Sacco est témoin de davantage de dépravation et de souffrance dans le pire camp de réfugiés du monde, Jabalia, qui présente la plus forte densité de population au monde. Sacco interroge de jeunes garçons, certains paralysés à cause des combats, qui travaillent pour la rébellion et apprend que leurs familles les soutiennent.

Sacco termine son enquête en découvrant l’autre côté de l’histoire, le côté israélien, en passant la journée avec un couple de filles juives à Tel Aviv. Ils déclarent sympathiser avec la cause palestinienne mais croient à la propagande de leur gouvernement concernant l’agression palestinienne. Sacco essaie de dire au revoir à ses différents amis, mais les réalités des conflits quotidiens dans les camps rendent cela impossible. Avant de partir, Sacco se rend à Bethléem pour la messe de minuit la veille de Noël, où les Palestiniens sont tenus à l’écart par des gardes et des barbelés. Sacco part dans un bus qui se perd en traversant un camp de réfugiés.



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