Actuellement, il existe trois façons légales pour les Canadiens d’accéder à la psilocybine. Ils peuvent s’inscrire à un essai médical, présenter une demande par l’entremise du Programme d’accès spécial du Canada ou demander une exemption personnelle à la CDSA.
En août,
a été le premier à signaler une contestation fondée sur la Charte déposée contre le gouvernement du Canada et le ministre de la Santé concernant l’accès des patients à la psilocybine et à la thérapie à la psilocybine.
Les plaignants, qui comprennent sept patients et un professionnel de la santé, soutiennent que les modes actuels d’accès à la psilocybine sont insuffisants et constituent une violation de l’article 7 de la
Charte canadienne des droits et libertés
qui garantit le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne.
Le mois dernier, une délégation de patients et de professionnels de la santé de partout au Canada s’est rendue à Ottawa pour plaider en faveur d’un meilleur accès médical à la psilocybine.
Spencer Hawkswell, PDG de TheraPsil, une organisation à but non lucratif basée en Colombie-Britannique qui aide les Canadiens à accéder légalement à la psilocybine, affirme que le temps presse pour la mise en place de réglementations médicales. En mars, les Canadiens ayant une maladie mentale comme seule condition médicale sous-jacente seront admissibles à l’aide médicale à mourir, également connue sous le nom d’AMM.
« Nous allons maintenant nous retrouver dans une situation où tous ces patients se verront toujours refuser l’accès à la psilocybine, mais ils auront droit à l’aide médicale à mourir dans cinq mois », a déclaré Hawkswell.
.