samedi, novembre 23, 2024

Outcasts United Résumé et guide d’étude descriptif

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Luma al-Muflehs est née dans une vie privilégiée à Amman, en Jordanie, ce qui la place parmi une très petite minorité dans ce pays. La grande majorité de la population était pauvre et opprimée. La jeunesse jordanienne n’avait aucun espoir d’un avenir radieux. Luma a eu de la chance ; elle a été envoyée dans une école d’élite fréquentée par les enfants du roi Hussein. Sa famille a décidé de l’envoyer aux États-Unis pour fréquenter l’université. Ses parents, en particulier son père Hassan, avaient de grands espoirs qu’elle revienne en tant que jeune femme instruite qui retournerait dans la haute société jordanienne, devenant ainsi épouse et mère comme prévu.

Bien que Luma ait une personnalité timide et réservée comme son père, il y avait en elle un côté indépendant qui lui disait de manière innée que les femmes n’étaient pas moins importantes que les hommes. Son séjour en Amérique a confirmé ce sentiment ; elle se délectait de la liberté et des opportunités que l’Amérique lui offrait.

Lorsqu’elle était écolière, Luma adorait jouer au football avec les jeunes hommes de son quartier. Sa grand-mère n’approuvait pas : le football n’était pas pour les petites filles. Même si elle et sa grand-mère bien-aimée n’étaient pas d’accord sur le sport, elles partageaient la même compassion pour les pauvres. Sa grand-mère ne refuserait jamais un mendiant qui se présentait à sa porte sans lui donner de la nourriture ou de l’argent. Luma a hérité de ce sentiment d’aider les plus défavorisés, et cela jouera un grand rôle dans sa vie.

Après avoir obtenu son diplôme universitaire américain, Luma a pris une décision importante. Elle ne pouvait pas s’imaginer en Jordanie portant une burqa et incapable de conduire une voiture. Elle avait quatre ans de liberté et n’allait pas y renoncer. La nouvelle n’a pas plu à ses parents, en particulier à Hassan. Il avait tant fait pour elle et maintenant elle lui faisait honte. Il l’a prévenue qu’il couperait les fonds et les contacts avec la famille si elle insistait pour rester en Amérique. La liberté était plus importante pour Luma que toute autre chose ; elle est restée en Amérique.

Luma a été coupée de sa famille et de l’argent de sa pension alimentaire. Elle n’avait pas de permis de travail et était littéralement une immigrante sans papiers. Elle a dû accepter des petits boulots pour survivre. Elle s’est installée dans une petite ville de Géorgie nommée Clarkson. Elle a observé les fils de familles de réfugiés jouer au football dans les rues. Il lui est venu à l’esprit qu’elle pouvait organiser des équipes et entraîner ces enfants. Cela leur donnerait une équipe pour laquelle jouer et un but dans leur jeune vie troublée. Elle a obtenu l’aide du YMCA et a formé trois équipes de groupes d’âge différents mais elles portaient toutes le même nom : les Fugees… pour les réfugiés. Au cours des hauts et des bas qu’elle a entraînés en entraînant trois équipes de réfugiés, elle a appris qu’elle avait autant besoin d’eux qu’eux avaient besoin d’elle.

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