La question n’est pas vraiment de savoir qui apporte un gode à un match de football. Les gens apportent des choses à des endroits. C’est peut-être un gode porte-bonheur. C’est vraiment votre affaire, même si cela pourrait être l’affaire du stade de Buffalo, dont les règles interdisent de nombreux articles dans les locaux, parmi lesquels :
– « vêtements à piles » (un gode n’est pas tout à fait un vêtement, bien qu’il puisse être porté sur soi, en quelque sorte)
– « appareils aériens sans pilote » (une fois que vous lancez le gode, c’est un appareil aéroporté, mais pas vraiment un appareil aérien)
– « des vêtements ou du matériel avec un langage profane ou des graphismes obscènes » (sorte de gode est un graphique obscène, mais n’en a-t-il pas vraiment ?)
– « selfie sticks » (d’accord, vous l’avez compris)
La question n’est pas non plus vraiment de savoir qui jette un gode sur le terrain lors d’un match de football. Nous connaissons la réponse à cela, et la réponse est les fans lors d’un match Bills-Patriots.
C’est arrivé en 2016. C’est arrivé en 2017. C’est arrivé en 2018. Et c’est arrivé samedi soir.
Les habitants de l’ouest de New York ont une histoire d’amour documentée depuis longtemps avec le football et les dildonics, et rien ne le met en évidence comme Bill Belichick et les garçons qui viennent en ville.
La question n’est pas non plus de savoir si jeter un gode sur le terrain est un gaspillage d’un parfaitement bon gode. Il y a beaucoup de problèmes avec le capitalisme, mais le système a apporté au monde une grande variété de godes extrêmement abordables, et vous en jetteriez certainement un au lieu du bon gode que vous laissez à la maison.
La question est… comment décidez-vous quand lancer votre gode ? Vous avez apporté le gode au jeu. Vous avez décidé de poursuivre la tradition des godes Bills-Patriots. Vous avez sélectionné un gode que vous êtes prêt à sacrifier à la cause. Qu’est-ce qui détermine le moment du lancement ? (Éd. remarque : apportez toujours un gode de secours, juste au cas où.)
Les Bills ont battu les Patriots, 47-10, pour se qualifier pour la ronde divisionnaire de l’AFC. La personne qui a jeté le gode sur le terrain a choisi le moment où la Nouvelle-Angleterre a marqué son premier touché de la nuit, une passe de trois mètres de Mac Jones à Kendrick Bourne qui a réduit l’avance de Buffalo à 33-10.
Mais pourquoi alors ? Seul le lanceur de gode le sait, et n’est-ce pas là la magie du sport ?