vendredi, décembre 27, 2024

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Lahiri, Jhumpa. Où ça se passe. Alfred A. Knopf, 2021.

Le roman de Lahiri est divisé en 46 chapitres, chacun faisant office de vignette indépendante qui contribue à l’arc plus large de l’histoire. La narratrice est une femme anonyme d’une quarantaine d’années vivant dans une ville italienne. Le roman se déroule sur une période d’un an environ.

Au début, la narratrice décrit de nombreuses expériences qu’elle a avec la ville et ses habitants autour d’elle, comme la vue de la pierre tombale d’un piéton sur le bord de la route ou la description de la vie du propriétaire d’une trattoria qu’elle fréquente. Lahiri utilise ces premiers chapitres pour établir le cadre du roman ainsi que son style narratif et le point de vue à la première personne. Lahiri présente également au lecteur le métier de la narratrice au cours des premiers chapitres, la présentant comme une écrivaine qui travaille comme instructrice bien que ce ne soit pas l’ambition de sa vie.
Au fur et à mesure que le roman progresse, le récit se déplace de l’environnement de la narratrice vers sa propre personnalité. Elle raconte ses visites chez son thérapeute, qui ont depuis cessé, et révèle dans ce chapitre qu’elle considère sa mère comme « oppressive » et « envahissante » (33). Elle mentionne également son père, mais seulement pour dire qu’il est mort quand elle avait quinze ans.

La narratrice commence à lutter contre sa propre tendance à la solitude, se demandant comment nouer des relations personnelles plus profondes, ou si elle devrait même essayer. « À l’hôtel » résume largement les sentiments de la narratrice envers les autres, dans la mesure où elle méprise la foule qui descend à l’hôtel pour la conférence de travail, mais trouve du réconfort auprès d’un étranger qu’elle trouve fascinant mais qu’elle garde néanmoins à distance. Dans le chapitre « En août », la saison commence à changer à la fin de l’été et les foules dans la ville commencent à se raréfier. Ce faisant, la narratrice trouve à la fois du soulagement dans leur absence et de la solitude dans les rues vides.

Alors que la narratrice lutte contre sa propre solitude, elle commence à s’interroger sur sa relation avec le mari d’une amie et si elle pourrait ou non évoluer vers quelque chose de romantique. La relation se développe tout au long du roman dans différents chapitres, mais pendant « En hiver » et « Chez lui », Lahiri se concentre sur l’occupation de la narratrice avec elle. La narratrice découvre qu’elle pourrait potentiellement être attirée romantiquement par cet homme dans d’autres circonstances, mais aucun mouvement réel vers une telle éventualité ne se matérialise jamais. Dans « En hiver », elle se rend dans un château avec l’homme et sa fille, mais constate qu’elle ne « ressent pas beaucoup d’étincelles entre nous » (115). Par la suite, l’homme et sa femme ont une urgence familiale et elle s’occupe de leur chien pendant qu’ils sont hors de la ville. En prenant soin de l’animal, elle se rend compte de la proximité de leur famille et, ce faisant, perd son attirance pour lui jusqu’à ce qu’elle « perde son emprise sur moi » (127).

À la fin du roman, la narratrice reconsidère sa relation avec ses deux parents et conclut que son père a joué un rôle plus important dans ses problèmes que sa mère. Dans « Chez ma mère », la narratrice ressent peu d’hostilité envers sa mère, mais plutôt de la crainte face à sa mort imminente. Dans « À la crypte », cependant, elle se rend sur la tombe de son père et se rend compte qu’il était en fin de compte un père détaché et non impliqué dont la propre solitude lui a inculqué une tendance à ne pas faire confiance aux autres. À la fin du roman, la narratrice a pris des mesures pour équilibrer son désir de solitude avec son désir de relations, et quitte la ville pendant un an pour suivre une bourse avec d’autres universitaires.

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