Ottawa est prêt à accepter des rendements inférieurs et plus de risques pour mettre à contribution un fonds de croissance de 15 milliards de dollars

Le fonds investira dans des émetteurs industriels, des entreprises de technologies propres et d’autres entreprises « à travers des chaînes d’approvisionnement à faible émission de carbone »

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Le nouveau Fonds de croissance du Canada de 15 milliards de dollars du gouvernement fédéral est prêt à accepter un rendement inférieur ou à augmenter son exposition aux pertes potentielles afin de stimuler les investissements institutionnels dans l’innovation et les projets verts aux fondements économiques risqués, a annoncé Ottawa jeudi dans le cadre de la mise à jour économique de l’automne.

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Le fonds, annoncé pour la première fois dans le budget d’avril, effectuera ce qu’il appelle des investissements « concessionnels » – dans lesquels les mesures de rendement et de perte ne seraient pas acceptables pour les investisseurs classiques en capital-investissement.

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«Le lancement du nouveau Fonds de croissance du Canada… aidera à apporter au Canada les milliards de dollars de nouveaux investissements privés nécessaires pour réduire nos émissions, faire croître notre économie et créer de bons emplois», a déclaré la ministre des Finances, Chrystia Freeland, ajoutant que les projets auront des répercussions importantes sur les Autochtones. participation et respecter les normes environnementales « les plus élevées ».

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« Des minéraux essentiels aux ports en passant par l’énergie, nous continuerons de faciliter l’investissement des entreprises dans les grands projets au Canada.

Le gouvernement libéral a fait plusieurs tentatives pour inciter les régimes de retraite et d’autres investisseurs institutionnels à financer des projets visant à créer des emplois, à améliorer la productivité du Canada et à commercialiser la propriété intellectuelle.

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Dans cette dernière itération, le Fonds de croissance du Canada recherchera des investissements directs, y compris des co-investissements avec des investisseurs privés et des partenariats bilatéraux où le fonds investira dans des émetteurs industriels, des entreprises de technologies propres et d’autres entreprises « à travers des chaînes d’approvisionnement à faible émission de carbone » telles que celles impliqués dans la production de minéraux critiques.

Pour « répondre au risque de demande et améliorer l’économie du projet », le fonds entrera également en contact pour générer des revenus pour un certain volume de production dans les cas « où une demande suffisante de la part d’acheteurs privés potentiels se développe encore ».

Il fournira des fonds propres d’ancrage pour financer des projets dans les cas où le niveau de risque ou le capital requis attirerait un intérêt limité du capital privé.

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Le fonds prévoit de greffer certains de ses investissements sur les pipelines de fonds privés, mais il y aura également des parrainages, où le fonds identifie des opportunités et tente de convoquer de multiples partenaires financiers et stratégiques.

Les équipes de gestion des investissements cibleront les entreprises et les projets ayant «une chance raisonnable de renforcer le développement des travailleurs canadiens et de générer des connaissances qui produiront des avantages à long terme pour l’économie canadienne au-delà de ceux réalisés directement par l’investissement spécifique dans le projet ou l’entreprise», selon à un document de fond partagé par la Direction Financière dans le cadre de la mise à jour économique.

Par exemple, les entreprises et les projets axés sur le développement et la commercialisation de la propriété intellectuelle seraient souhaitables, tout comme ceux qui démontrent une capacité à améliorer la compétitivité du Canada grâce à des chaînes de valeur nouvelles ou existantes.

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Les investissements couvriront la structure du capital et pourraient inclure des actions, des dettes et des contrats dérivés.

Ottawa a déclaré qu’il s’attendrait à ce que les partenaires investisseurs privés partagent tout inconvénient et ne feront que les investissements de concession – tels que les instruments de dette où le Fonds de croissance du Canada obtient des rendements inférieurs à ceux du marché ou est plus exposé aux pertes par le biais de prêts à faible taux d’intérêt ou de dette subordonnée. — dans la mesure nécessaire pour faire décoller un projet ou une entreprise valable.

« Bien que le CGF puisse accepter une position de première perte, par exemple, les investisseurs devraient partager les inconvénients financiers des investissements sous-performants », selon le document.

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De plus, les investisseurs institutionnels ne seront pas récompensés par « des rendements supérieurs à ce que le secteur privé exige pour procéder à un investissement compte tenu du niveau de risque qu’il supporte ».

Ottawa affirme que l’objectif du nouveau fonds est de générer des rendements sur une base globale plutôt qu’individuelle, « en récupérant son capital sur une base de portefeuille et en recyclant son capital à long terme ».

Au cours des sept dernières années, Justin Trudeau et son gouvernement ont tenté à plusieurs reprises d’attirer les investisseurs des fonds de pension canadiens actifs à l’échelle mondiale pour financer des projets nationaux.

En septembre, par exemple, le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a déclaré qu’il solliciterait des fonds importants pour construire des dizaines d’usines de batteries électriques au Canada et les louer à l’industrie automobile, un plan qui, selon lui, aiderait à dégager un  » goulot d’étranglement » en accélérant la construction d’installations de production pour traiter les minéraux essentiels qui sont abondants au Canada, comme le lithium, le nickel, le cobalt, le manganèse et le graphite.

La création, il y a cinq ans, de la Banque de l’infrastructure du Canada est l’une des tentatives les plus marquantes et les moins réussies pour susciter l’intérêt d’investisseurs privés à but lucratif. La vision derrière la BIC de 35 milliards de dollars était d’attirer 4 à 5 dollars de fonds privés pour chaque dollar investi, mais elle est bien en deçà de cet objectif.

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