Ottawa déploie un code de conduite volontaire pour l’IA alors que la « peur » persiste quant à son utilisation

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Le gouvernement fédéral déploie un code de conduite volontaire pour l’IA générative alors que l’inquiétude persiste quant à sa prolifération et à son rythme de développement.

Le ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, a annoncé le code mercredi lors de la conférence All In sur l’intelligence artificielle à Montréal, à laquelle des entreprises technologiques canadiennes, dont OpenText et Cohere, se sont engagées à adhérer.

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Le document présente les mesures que les organisations peuvent prendre lorsqu’elles travaillent dans le domaine de l’IA générative – le moteur algorithmique derrière les chatbots tels que ChatGPT, qui peut cracher n’importe quoi, des dissertations à la psychothérapie.

Le gouvernement affirme que les mesures s’alignent sur six principes clés, notamment l’équité, la transparence et la surveillance humaine.

Au milieu à la fois d’enthousiasme et d’angoisse face à l’ampleur apparemment illimitée des progrès de l’IA, le gouvernement fédéral a déposé en juin un projet de loi décrivant une approche générale des garde-fous en matière d’IA et a laissé les détails à une date ultérieure, affirmant qu’il entrerait en vigueur au plus tôt en 2025.

Yoshua Bengio, pionnier de l’intelligence artificielle, qui a déclaré que la législation mettait le Canada sur la bonne voie même si les progrès restent trop lents, affirme que la crainte du public plane toujours sur le secteur et qu’il est essentiel d’investir davantage dans la sécurité et les normes.

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