Des documents montrent que l’OSC tente d’utiliser ses pouvoirs pour contraindre la production de documents et de données à Binance et potentiellement à des tiers
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Quelques semaines après que le géant mondial de la cryptographie Binance a annoncé qu’il se retirait du Canada parce qu’il n’était pas d’accord avec les nouvelles règles mises en place par les régulateurs du pays, un document publié par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario montre que le plus grand chien de garde du Canada enquête sur la conduite de la plateforme de cryptographie dans ce pays. .
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Des documents déposés par Binance et publiés par le régulateur le 30 mai montrent que l’OSC tente d’utiliser ses pouvoirs, y compris des sommations, pour contraindre la production de documents et de données à Binance et potentiellement à des tiers.
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La plate-forme de cryptographie cherche à faire annuler ces efforts – initiés les 10 et 11 mai, la veille de l’annonce par Binance de sa sortie du Canada – car un accord antérieur entre Binance et l’OSC en 2022, appelé engagement, a empêché le régulateur de prendre des mesures coercitives. sur la base de la conduite passée, selon le document. Binance s’était disputé avec l’OSC en 2021 et 2022 pour savoir s’il pouvait servir les clients canadiens.
Binance, fondée par le Canadien Changpeng Zhao, est constituée en vertu des lois des îles Caïmans et exerce ses activités par l’intermédiaire de son siège social situé à George Town, dans les îles Caïmans, selon le document. Binance Canada Capital Markets Inc. et Binance Canada Asset Management Inc. ont été constituées en vertu des lois canadiennes en décembre 2021 dans le but de servir les résidents canadiens si l’approbation réglementaire était accordée.
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Le siège social de Binance Canada était situé à Calgary et la plateforme cryptographique n’a jamais été enregistrée auprès de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.
Selon un avis de demande modifié publié le 30 mai, la CVMO a émis une « ordonnance d’enquête » le 10 mai qui « autorise une enquête extrêmement large pour déterminer si Binance a pu prendre des mesures pour contourner la législation ontarienne sur les valeurs mobilières et les contrôles de conformité concernant Binance.com ou s’est livré à une conduite contraire à la loi ontarienne sur les valeurs mobilières et/ou à l’intérêt public sans aucune restriction.
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La demande de Binance, déposée par les avocats de Borden Ladner Gervais LLP à Toronto, indique que l’ordonnance d’enquête de la CVMO n’a pas précisé les violations présumées du droit ontarien des valeurs mobilières, un engagement signé en 2022 ou une conduite contraire à l’intérêt public par Binance au-delà des faits admis. par Binance dans l’engagement.
Le 11 mai, la CVMO a également émis une assignation adressée à Binance Holdings Ltd. qui exigeait la production de documents et comprenait une demande générale pour « toutes les communications concernant l’Ontario (ou le Canada en général) entre administrateurs, dirigeants, employés, sous-traitants, agents et consultants ». de Binance Holdings Limited et des entités liées, y compris Binance Canada Capital Markets Inc. … depuis le 1er janvier 2021, sans limitation », selon le document du 30 mai.
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La convocation n’exigeait la présence d’aucune personne pour témoigner, selon le document, qui demande la révocation de l’ordonnance d’enquête et l’annulation de la convocation.
Le document soutient que l’ordonnance d’enquête est « une violation de l’accord de règlement de la Commission avec Binance » et devrait être révoquée car il s’agit « d’un abus du processus de la Commission, en tant que répudiation d’un accord de règlement et remise en cause de la conduite passée qui a conduit à l’entreprise.
Binance fait valoir que la convocation devrait être annulée car, entre autres, elle demande des documents et des informations qui n’ont aucun lien légitime avec l’ordonnance d’enquête et est « trop large pour être appliquée et constitue une expédition de pêche inappropriée dans les affaires de Binance ».
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La plateforme de cryptographie avance également les arguments de la Charte canadienne des droits et libertés contre les « perquisitions et saisies abusives ».
Le document met également en lumière la raison invoquée par Binance pour quitter le Canada le 12 mai : de nouvelles réglementations mises en place dans tout le pays après l’effondrement brutal en novembre 2022 de FTX Inc., le deuxième plus grand échange cryptographique au monde.
À l’époque, Binance travaillait sur l’enregistrement auprès de l’Alberta Securities Commission (ASC) mais a été informé qu’il devrait se conformer au nouveau régime réglementaire. En avril 2023, l’ASC a informé la plate-forme cryptographique qu’un stablecoin Binance (BUSD) ne serait pas approuvé par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières en tant qu’actif référencé par la valeur, et que le BUSD et un autre cryptocoin connu sous le nom de BNB seraient soumis à des limites d’investissement. appliquées par certaines provinces.
Le document indique que Binance a informé l’ASC de son intention de se retirer de ses activités au Canada le 2 mai 2023, plus d’une semaine avant que l’OSC n’émette l’ordonnance d’enquête et la convocation les 10 et 11 mai. L’annonce officielle de Binance concernant son retrait prévu devait avoir lieu le 19 mai mais, selon le document, Binance craignait que la nouvelle de son départ ne se répande et a approché l’ASC pour déplacer la date au 12 mai.
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