Ordre d’évacuation levé pour Yellowknife après des semaines de risque d’incendie

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YELLOWKNIFE — Un ordre d’évacuation a été levé pour Yellowknife trois semaines après qu’un incendie de forêt à proximité a forcé les 20 000 habitants de la ville à quitter leurs maisons.

L’ordre pour la capitale des Territoires du Nord-Ouest, qui comprenait également les communautés des Premières Nations de Dettah et N’Dilo, a été dégradé mercredi à une alerte d’évacuation. L’incendie a été considéré comme maîtrisé, ce qui signifie qu’il ne devrait pas s’étendre dans les conditions actuelles.

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La mairesse de Yellowknife, Rebecca Alty, a publié sur les réseaux sociaux qu’elle avait demandé que l’ordre soit levé à 11 heures, soit une heure plus tôt que prévu.

« Rentrez chez vous en toute sécurité aujourd’hui, si vous commencez votre voyage de retour », a déclaré Alty.

Des milliers de véhicules devraient se rendre à Yellowknife dans les prochains jours et le premier vol de retour vers la capitale territoriale est arrivé mercredi matin.

Des dizaines de milliers de personnes ont été contraintes de fuir par la route et par les airs lorsque l’ordre est entré en vigueur le 16 août en raison de l’avancée d’un incendie de forêt.

Kelsey Worth a emballé ses enfants, ses deux chats et son chien et s’est rendue en Alberta, d’abord à Calgary, puis à High River, avant de s’installer dans le hameau de Cayley.

Elle récupère des produits d’épicerie et d’autres articles avant de commencer le long trajet vers le nord jeudi.

Worth a déclaré qu’elle n’était pas obligée de retourner au travail avant lundi, elle attend donc une journée supplémentaire pour ne pas encombrer l’autoroute avec plus de trafic.

« Nous avons quelques jours supplémentaires pour y aller un peu plus lentement », a-t-elle déclaré.

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Les responsables gouvernementaux ont déclaré qu’ils prévoyaient d’assurer la sécurité de l’autoroute pour ceux qui reviennent. Ils veillent également à ce qu’il y ait des endroits où les gens peuvent s’approvisionner en carburant.

La coopérative de Yellowknife a déclaré que ses étagères étaient remplies de produits d’épicerie.

La ville a déclaré que son centre de traitement des déchets solides devait ouvrir ses portes jeudi et que le ramassage des déchets devait également commencer ce jour-là.

Il a été conseillé aux résidents de se préparer à être autonomes pendant 72 heures à leur retour.

La plupart des gens ont quitté Yellowknife par la route, mais des milliers de personnes ont également pris des vols à destination de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et du Manitoba.

L’Organisation de gestion des urgences du territoire a déclaré que plus de 2 000 personnes se sont inscrites pour des vols de retour.

Pour ceux qui sont restés dans la capitale territoriale, ce fut un soulagement bienvenu de voir les visages des travailleurs essentiels qui ont commencé à revenir ces derniers jours.

« Cela a été des journées très difficiles, de longues journées – et pas seulement pour les gens sur le terrain, mais aussi pour les évacués qui ont été séparés de leur foyer, de leur famille et de leurs amis », a déclaré Kieron Testart, qui travaille avec les opérations d’urgence de la Première Nation des Dénés Yellowknives.

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Testart a déclaré que les personnes qui retournent à Yellowknife se sentiront probablement soulagées, mais qu’il y en a d’autres ailleurs dans le territoire qui ne peuvent toujours pas y retourner. Des milliers de personnes vivant à Hay River et à Fort Smith, qui avaient reçu l’ordre de partir quelques jours avant Yellowknife, sont toujours déplacées de leur foyer.

« Il y a beaucoup d’habitants du Nord… qui ne rentrent pas chez eux », a déclaré Testart.

« Nous ne pouvons pas non plus les oublier. C’est vraiment dévastateur.

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