Opinion : Si les immigrants sont aptes, désireux et capables, certifions-les

L’embauche d’immigrants qualifiés pour combler les lacunes sera la clé de la reprise post-COVID du Canada

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Chaque année, des centaines de milliers d’immigrants, dont beaucoup sont hautement qualifiés, choisissent de s’établir au Canada. Bien trop souvent, cependant, les nouveaux arrivants qualifiés ont du mal à trouver du travail dans leur profession. Ils font face à d’importants obstacles financiers et réglementaires qui les empêchent de s’intégrer pleinement au marché du travail canadien et aux secteurs où leurs compétences, leur formation et leur expérience sont désespérément nécessaires.

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Les Canadiens veulent évidemment savoir que les divers professionnels qu’ils rencontrent sont pleinement qualifiés. Mais élever trop haut les barrières de certification affecte de vraies personnes et leurs familles et met un frein à l’économie canadienne. Il est donc bon que la nouvelle législation de l’Ontario puisse aider à accélérer l’octroi de licences aux nouveaux arrivants qualifiés, même si cela ne va pas assez loin.

J’ai récemment rencontré Moez, un pharmacien formé qui a immigré de l’Inde en 2015. Bien qu’il ait occupé deux emplois dans l’emballage de commandes dans des restaurants à Calgary, il n’était pas en mesure de payer le coût d’un renouvellement de permis pour exercer la pharmacie au Canada. Les coûts de renouvellement du permis pour les pharmaciens formés à l’étranger varient de 9 000 $ à 25 000 $, selon la province et les exigences à remplir.

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De telles histoires sont courantes chez les immigrants. Nous avons tous entendu parler ou rencontré des médecins, des infirmières ou des ingénieurs formés à l’étranger qui gagnent leur vie en conduisant des taxis parce qu’ils ne peuvent pas obtenir les certifications dont ils ont besoin pour travailler ici, même si nous sommes confrontés à de graves pénuries de main-d’œuvre dans des secteurs critiques tels que la santé. soins alors que les baby-boomers nés au Canada prennent leur retraite. Offres d’emploi a atteint un niveau record au Canada au troisième trimestre de 2021, avec 118 000, un cinquième du total, déclarés dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale. L’embauche d’immigrants qualifiés pour combler ces lacunes sera la clé de la reprise post-COVID du Canada.

La bonne nouvelle, c’est que la récente loi ontarienne modifiant la Loi sur l’accès équitable aux professions réglementées et aux métiers obligatoires réduira considérablement les obstacles à l’obtention d’un permis pour les nouveaux arrivants qualifiés. Cette législation unique en son genre au pays éliminera les exigences canadiennes en matière d’expérience de travail pour certaines inscriptions et licences professionnelles et réduira la duplication des tests de compétence linguistique officiels pour certaines inscriptions et licences professionnelles, rendant ainsi les nouveaux arrivants employables plus rapidement au Canada.

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Cette législation est un pas en avant, mais nous devons également nous attaquer au coût parfois élevé des licences et de la réaccréditation. Les coûts de renouvellement de licence sont souvent trop élevés et le processus peut prendre des années. En attendant, nos immigrants qualifiés croupissent dans des emplois de « survie », alors que leurs perspectives d’insertion professionnelle s’érodent.

Revenons à Moez. Heureusement, son histoire a une fin heureuse. Il a été référé à l’organisme de bienfaisance national que je dirige, Windmill Microlending, et nous avons pu lui fournir à la fois les conseils et le prêt abordable dont il avait besoin pour obtenir la certification et employer un pharmacien au Canada. Il est maintenant employé par Public Health Alberta et travaille sur les enquêtes sur les cas de COVID-19.

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Tout le soutien aux nouveaux immigrants ne doit pas nécessairement provenir des contribuables. Les organismes de bienfaisance jouent un rôle essentiel dans leur succès. Au cours des 16 dernières années, Windmill a accordé plus de 6 000 prêts pour aider les immigrants, y compris les réfugiés, à s’intégrer au marché du travail. Nos prêts à faible taux d’intérêt jusqu’à 15 000 $ peuvent faire toute la différence : nos clients plus de tripler leurs revenus , en moyenne, au moment où ils remboursent leurs prêts.

Le talent est rare dans le monde. Les pays qui attirent et intègrent des talents formés à l’étranger sur leur marché du travail seront les mieux placés pour rivaliser. Nous devons faire un meilleur travail pour nous assurer que les seuls obstacles à l’intégration sur le marché du travail sont légitimes.

Claudia Hepburn est PDG de Windmill Microlending, un organisme de bienfaisance national qui aide les immigrants qualifiés à atteindre la prospérité économique grâce à des microprêts et des soutiens.

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