Opinion : Partir 2021 : Fantastique progressive, rencontrez le mur de briques

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2021 a-t-elle été une bonne année pour les conservateurs épris de liberté ? À première vue, certainement pas. Les efforts trop zélés de lutte contre les virus déployés par les gouvernements se sont poursuivis pendant une deuxième année, et malgré la prévalence des vaccins, les gouvernements étendent à nouveau les restrictions à la fin de l’année. Le feu du réveil continue de ravager une société libre et tolérante, brûlant particulièrement dans le système éducatif. L’inflation est proche d’un sommet en 20 ans, et les dépenses fédérales des libéraux se poursuivent sans relâche – et sans contrôle par un Parti conservateur inefficace. En parlant de conservateurs : tant au niveau fédéral qu’en Ontario, ils ont passé l’année à poursuivre de nouveaux enthousiasmes pour la réglementation du travail, la syndicalisation et la politique industrielle, tandis que d’autres interventions délétères étaient partout reflétées dans leurs programmes politiques.

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Le secteur privé, malheureusement, a fait plus pour accélérer le déclin de la liberté que pour l’inverser. Dans le monde des affaires, il y a eu une augmentation significative de la popularité des doctrines selon lesquelles les « parties prenantes » publiques ont des droits sur la propriété privée des actionnaires. Quelque chose appelé la Coalition pour un avenir meilleur a été formé et étendu à plus de 120 organisations membres, y compris les associations commerciales et industrielles les plus puissantes du pays, des groupes de réflexion de premier plan, des organisations à but non lucratif et des organisations communautaires. La coalition prône la planification économique nationale et la politisation de l’activité des entreprises dans le but de transformer la société pour parvenir à une « croissance économique inclusive et durable », en d’autres termes, pour accroître l’égalité économique et démontrer la préoccupation climatique.

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Heureusement, malgré les mauvaises nouvelles, 2021 a également apporté des raisons d’être optimiste. L’intensité croissante de l’incendie éveillé a au moins provoqué l’alarme du public et mis les contrôleurs d’incendie à l’action. La dérision presque universelle de la population non éveillée pour permettre à des athlètes biologiquement masculins de rivaliser avec des femmes, de battre des records et de gagner des compétitions par des marges farfelues, ne reste plus inexprimée. L’Institut Macdonald-Laurier a publié plus tôt ce mois-ci une étude sérieuse et substantielle papier arguant que « l’identité de genre (un concept subjectif) est une mauvaise base pour les catégories sportives. C’est le sexe biologique (un fait objectif) qui détermine les différences inhérentes à l’avantage athlétique, et qui rend nécessaires les catégories basées sur le sexe dans le sport. Exemple : l’histoire récente du nageur de l’Université de Pennsylvanie, Lia Thomas, ancien nageur masculin médiocre, Will Thomas, qui a détruit la compétition en tant que femme. Dit une femme nageant coéquipier : « Presque tout le monde individuellement a parlé à nos entraîneurs de ne pas aimer ça. »

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Pendant ce temps, il y a eu de plus en plus d’histoires d’éveil absurde dans le système d’éducation géré par le gouvernement : une ébauche du programme scolaire de l’Ontario, y compris un préambule, depuis supprimé , affirmant que les mathématiques ont été utilisées pour normaliser le racisme et le colonialisme ; un syndicat d’enseignants à Halton peser les voix par la couleur de la peau ; le Toronto District School Board initialement annuler un événement de club de lecture avec Nadia Murad, lauréate du prix Nobel de la paix 2018 et victime de l’EIIS, à propos des inquiétudes suscitées par l’islamophobie ; etc. De telles histoires, ainsi que des normes éducatives en baisse, ont rendu le système scolaire géré par le gouvernement beaucoup plus malhonnête. Cela ne s’est pas encore traduit par des politiques élargissant le choix des écoles, mais si les familles demandent de plus en plus des alternatives aux écoles publiques, ce n’est peut-être qu’une question de temps.

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En politique économique, comme en éducation, les choses ont empiré au lieu de s’améliorer. Mais ici aussi, il y a une lueur d’espoir potentielle. Dans la mesure où les résultats économiques malheureux sont clairement attribuables à de mauvaises politiques gouvernementales, ils devraient jeter le discrédit sur les politiciens qui imposent ces politiques. Alors que l’augmentation de la dette publique, la croissance léthargique et l’inflation élevée causent une détresse économique importante, les Canadiens sensés regarderont de plus en plus avec méfiance une budgétisation réveillée, une piété climatique coûteuse, un enthousiasme pour l’augmentation des impôts et une prodigalité fiscale générale.

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Quant aux doctrines socialistes qui ont déferlé sur le monde des affaires en 2021, culminant avec la désignation de Mark Carney comme l’un des deux lauréats du National Business Book Award de cette année, les raisons d’être optimiste sont peut-être peu nombreuses. Mais l’opposition au plongeon de la communauté des affaires dans l’alarmisme climatique, la fixation sur les notions progressistes de « responsabilité sociale » et les aspirations à collaborer avec les gouvernements sur des initiatives de planification centrale, si elle n’est pas exactement généralisée, se poursuit du moins dans les quartiers du marché libre, y compris ici à FP Commentaire et à la Institut Fraser .

Ainsi, alors que 2021 n’a pas été une grande année pour la liberté, le plaidoyer en faveur de la liberté et des marchés libres se poursuit, et le vent, au moins dans certains domaines importants, pourrait bien tourner. À long terme, les fantasmes progressistes – sur le sport, les mathématiques, l’éducation, l’économie et tout le reste – se heurteront au mur de briques de la réalité. C’est seulement une question de quand. Début 2022 serait bien.

Matthew Lau est un écrivain torontois.