lundi, novembre 25, 2024

Opinion: Ottawa devrait cesser d’alimenter l’insécurité alimentaire

Les taxes et les règlements d’Ottawa font grimper les coûts pour les agriculteurs et les familles qui achètent les aliments qu’ils produisent

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Le premier ministre Justin Trudeau rassure un monde affamé qu’il va personnellement «conduire des actions sur la sécurité alimentaire» tandis que les agriculteurs canadiens mettront de la nourriture sur leur table. Mais chez nous, son gouvernement fait des déclarations qui sont l’équivalent politique du dégonflage des pneus des tracteurs partout au Canada.

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Les taxes et les règlements du gouvernement fédéral font grimper les coûts tant pour les agriculteurs que pour les familles qui achètent les aliments qu’ils produisent. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 10 % en juillet, la plus forte hausse en plus de 40 ans.

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Ce n’était pas principalement dû à la taxe sur le carbone, mais à une époque où les prix atteignent des sommets sans précédent depuis quatre décennies, la taxe sur le carbone frappe les Canadiens à la table de la cuisine car elle fait grimper les coûts pour les agriculteurs. Ottawa affirme que des exemptions limitées protègent les agriculteurs de la taxe sur le carbone. Mais les chiffres du Bureau parlementaire du budget Afficher la taxe fédérale sur le carbone sur le propane et le gaz naturel pourrait coûter aux agriculteurs 184 millions de dollars de plus par année d’ici 2030.

C’est typique de la dissonance entre les revendications du gouvernement et la réalité. Plutôt que d’améliorer le sort des familles, une étude du DPB publiée en mars montréles effets fiscaux et économiques combinés de la taxe sur le carbone coûteront au ménage moyen entre 299 $ (au Manitoba) et 671 $ (en Alberta) cette année, même après les remises.

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Alors que le gouvernement fédéral continue d’augmenter la taxe sur le carbone de 11 cents par litre d’essence aujourd’hui à près de 40 cents par litre d’ici 2030, cela Coût à ces ménages moyens un total compris entre 6 400 $ et 13 000 $ au cours des huit prochaines années.

Pire, il y a une deuxième taxe sur le carbone à venir. Enterré dans l’évaluation de l’impact réglementaire de la soi-disant réglementation sur les carburants propres (au tableau 23) est la nouvelle que, selon les estimations économiques, il ajoutera jusqu’à 13 cents supplémentaires le litre à la pompe. Il n’y a pas de rabais. Et il n’y a pas d’exemptions agricoles. La deuxième taxe carbone n’aura que des factures pour tout le monde.

Pendant ce temps, l’Ouest canadien moderne l’agriculture est un puits de carbone, où le secteur agricole élimine 33 millions de tonnes métriques nettes d’équivalent dioxyde de carbone par an. C’est comme enlever plus de sept millions de voitures un an de la route.

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Comme si la hausse des prix des denrées alimentaires avec la taxe sur le carbone imposée aux agriculteurs ne suffisait pas, Ottawa prévoit maintenant de réglementer davantage l’utilisation des engrais. Si c’est objectif de réduction des émissions d’engrais conduit à de fortes réductions de l’utilisation d’azote, les agriculteurs ne pourront pas utiliser suffisamment d’engrais et les rendements diminueront. Lorsque les rendements diminuent, il y a moins de nourriture et la nourriture qui s’y trouve coûte plus cher.

C’est étrange. Lors de la conférence des chefs de gouvernement du Commonwealth en juin, le premier ministre déploré « l’augmentation des prix des engrais causée par la guerre [in Ukraine]» parce que cela « aggrave la crise alimentaire ». Pourtant, ses propres politiques aggravent le problème. Des rapports de la Association des producteurs de blé de l’Ouest canadien et Engrais Canada estiment que les pertes de rendement des cultures dues aux réductions d’engrais se chiffreront en milliards de dollars. Moins de nourriture cultivée à la ferme signifie des prix plus élevés sur les tablettes des épiceries.

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Cette politique punitive ignore le fait que les agriculteurs mettent déjà en œuvre des pratiques d’engrais durables et les entreprises canadiennes utilisent des production d’azote les pratiques. De plus, même le gouvernement admet que le Canada ne représente qu’« environ 1 % des émissions agricoles mondiales ».

Alors qu’Ottawa serre la vis aux agriculteurs canadiens, il se tord les mains au nom des affamés et pontifie à propos de mettre de la nourriture dans leurs assiettes. Dans un Déclaration conjointe des exportateurs agricoles en juin, il a déclaré : « Les prix élevés de l’énergie et des engrais sont une contrainte supplémentaire… augmentant les prix mondiaux des denrées alimentaires pour les consommateurs, aggravant encore l’insécurité alimentaire mondiale ». Et en juin, le premier ministre rejoint Les dirigeants du G7 pour dire qu’ils «n’épargneraient aucun effort pour accroître la sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale» – sauf, apparemment, en laissant les agriculteurs faire leur travail de la meilleure façon qu’ils connaissent.

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Alors que la plupart des Canadiens s’approvisionnent en épicerie pour les repas scolaires, les agriculteurs des Prairies se lèvent avant l’aube et travaillent jusqu’à la tombée de la nuit pour mettre la récolte à la poubelle. Ils surmonteront tout, du mauvais temps aux pénuries de pièces de machines. Les agriculteurs sont en première ligne pour lutter contre l’insécurité alimentaire mondiale.

Ce serait bien si le premier ministre pouvait dire merci ou même donner un coup de main, mais les agriculteurs se contenteraient de beaucoup moins : éliminez simplement les taxes qui montent en flèche et les réglementations paralysantes.

Robin Speer est directeur des Prairies de la Fédération canadienne des contribuables et Günter Jochum est président de la Western Canadian Wheat Growers Association.

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