Opinion: Ne changez pas le programme de pompe à insuline de l’Alberta sans une consultation significative

Par : Heather Hinz

Environ 40 000 Albertains vivent avec le diabète de type 1, une maladie dans laquelle le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline. La cause du diabète de type 1 reste inconnue et nous ne savons pas comment le prévenir.

La bonne nouvelle est que nous avons maintenant deux technologies qui aident à réduire le fardeau. Le premier est la pompe à insuline, qui permet aux gens d’ajuster finement l’administration des doses d’insuline, évitant ainsi le besoin de plusieurs injections quotidiennes. Le second est le moniteur de glycémie en continu (CGM), qui permet aux gens de connaître leur glycémie en temps réel au lieu de se fier à des coups de doigt quotidiens douloureux et gênants. Fait intéressant, il existe même des systèmes de pancréas artificiels où les pompes communiquent avec des glucomètres en continu pour ajuster automatiquement les doses d’insuline, améliorant considérablement le contrôle de la glycémie et la qualité de vie. L’accès à ces technologies peut donner aux gens un sentiment de normalité dans leur vie quotidienne.

La mauvaise nouvelle est que la gestion du diabète de type 1 coûte extrêmement cher, même avec une assurance privée. Sans accès aux médicaments et aux fournitures, les personnes atteintes de diabète sont obligées de « conduire en aveugle », en dosant de l’insuline sans connaître leur glycémie. En cas de difficultés financières, ils peuvent parfois réutiliser de manière dangereuse les fournitures ou rationner l’insuline. Un dosage inexact de l’insuline peut entraîner des complications telles que convulsions, coma, accident vasculaire cérébral, insuffisance rénale, cécité et amputation.

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