samedi, novembre 23, 2024

Opinion: L’interdiction des plastiques est mauvaise pour les personnes et l’environnement

Transforme un petit problème environnemental en un plus gros

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Elmira Aliakbari et Julio Mejia

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Plus tôt ce mois-ci, les gouvernements de l’Alberta et de la Saskatchewan ont comparu devant la Cour fédérale du Canada pour contester l’interdiction du gouvernement fédéral sur six types de plastiques à usage unique, qui est entrée en vigueur à la fin de l’année dernière. Invoquant une crise de la pollution des océans, le gouvernement prévoit également d’interdire progressivement la fabrication, l’importation et la vente de sacs de caisse, de couverts, de vaisselle de restauration, de bâtonnets à mélanger et de pailles en 2025soi-disant pour améliorer l’environnement et fournir bénéfices économiques aux Canadiens. En réalité, l’interdiction des plastiques est une mesure coûteuse qui créera plus ordures et imposer net économique frais sur les Canadiens.

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Le Canada contribue environ 0,02 % de tout le plastique qui va dans les océans du monde, près 90 pour cent dont vient d’Asie et d’Afrique, avec seulement cinq pays – les Philippines, l’Inde, la Malaisie, la Chine et l’Indonésie – qui en représentent la majorité. L’élimination des déchets plastiques du Canada aura donc un impact essentiellement indétectable sur la pollution plastique des océans.

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Les affirmations d’Ottawa à l’effet contraire, le Canada est pas connaît une crise des déchets plastiques. Selon le propre gouvernement fédéral rapport99 % des déchets plastiques du pays sont déjà éliminés sans encombre grâce au recyclage et à l’incinération et dans des décharges respectueuses de l’environnement. Si vous êtes préoccupé par le 1 % restant, il convient de noter que, encore une fois, selon les propres déclarations du gouvernement sources, aucun des six types de plastiques à usage unique désormais interdits ne figure parmi les cinq principaux articles trouvés sur les rivages. Engins de pêche perdus, provenant principalement de Asiereste l’une des principales sources de pollution plastique des océans.

En fait, comme (encore une fois) le gouvernement fédéral propre analyse reconnaît que l’interdiction des plastiques à usage unique augmentera en fait la production de déchets, et non la réduira. Alors que l’interdiction supprimera 1,5 million de tonnes de plastiques de 2023 à 2032, elle doublera presque ce tonnage de substituts tels que le papier, le bois et l’aluminium au cours de la même période. C’est vrai : à cause de l’interdiction, la quantité de déchets va augmenter au Canada.

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Pour aggraver les choses, selon le gouvernement Évaluation environnementale stratégique, les substituts de plastique « ont généralement des impacts plus importants sur le changement climatique », notamment des gaz à effet de serre (GES) plus élevés et une qualité de l’air moindre. Selon plusieurs études, les substituts de plastique à usage unique tels que le papier exiger plus d’énergie à transporter, sont plus susceptibles de provoquer la formation de smog et appauvrissement de l’ozonenécessitent plus d’eau et d’énergie pour être produites et entraînent émissions de GES plus élevées. En termes simples, l’interdiction du plastique nuit à l’environnement et ne l’aide pas.

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Et ce n’est pas tout. Selon les propres estimations d’Ottawa, l’interdiction permettra d’économiser 616 millions de dollars en dépenses de nettoyage au cours des 10 prochaines années, mais coûtera environ 2 milliards de dollars au cours de la même période dans l’application, la gestion des déchets supplémentaires évoqués ci-dessus et les opportunités de profit perdues pour les fabricants. En d’autres termes, les coûts de l’interdiction sont trois fois ses avantages.

L’interdiction du plastique est une mesure coûteuse qui transforme un petit problème environnemental en un problème plus important. Si le gouvernement Trudeau veut faire quelque chose au sujet du faible pourcentage de plastique qui s’échappe dans l’environnement, il devrait améliorer la coordination avec les systèmes municipaux de traitement des déchets plutôt que d’imposer et d’appliquer une interdiction nationale coûteuse qui fait littéralement plus de mal qu’elle n’aide.

Elmira Aliakbari et Julio Mejia sont analystes au Fraser Institute.

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