Opinion : Les sociétés pharmaceutiques Hassling ne contribueront pas à la « préparation aux urgences sanitaires »

Trois agences fédérales distinctes tentent de minimiser les profits du secteur pharmaceutique. Un quatrième pour encourager la préparation à la santé ne compensera pas leurs mauvais effets

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Par Nigel Rawson et John Adams

Le gouvernement fédéral crée une autre nouvelle agence, Préparation aux urgences sanitaires Canada (HERC), qui « se consacrera à protéger les Canadiens contre de futures pandémies et à atteindre les objectifs du Canada en matière de préparation aux sciences de la vie et aux contre-mesures médicales ». Il n’y a que trois ans de retard sur Union européennel’initiative de préparation. Et tout ce que nous avons jusqu’à présent, c’est un communiqué de presse.

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Ce pays n’était pas préparé à Pandémie de covid-19qui a mis notre système de santé à rude épreuve au-delà de ses capacités. Nous avions peu d’installations de production de vaccins et un gouvernement fédéral peu disposé à collaborer et à investir dans des développeurs de vaccins reconnus.

Au lieu de cela, les libéraux ont conclu un mauvais accord avec une entreprise chinoise, qui s’est rapidement défait, et ont ensuite soutenu un vaccin développé par Medicago, qui n’est devenu disponible que longtemps après que les géants biopharmaceutiques mondiaux aient déjà fourni le Canada et une grande partie du monde. Ils ont également investi près de 130 millions de dollars dans une nouvelle installation à Montréal qui a pas encore produit de vaccins. Il n’est peut-être pas surprenant que le gouvernement n’ait pas lancé d’enquête publique sur la façon dont il a géré la pandémie, comme le Royaume-Uni a fait.

Lorsqu’Ottawa déclare que le HERC « servira de point focal au Canada pour aider à mobiliser l’industrie afin qu’elle réponde selon une approche coordonnée aux besoins de santé publique et soutienne la croissance du secteur national des sciences de la vie », une question légitime est : comment ? Comment le gouvernement fédéral va-t-il « mobiliser » une industrie composée majoritairement d’organisations multinationales basées à l’étranger ?

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Au fil des décennies, les actions fédérales ont menotté les filiales canadiennes de ces multinationales alors qu’elles rivalisaient pour attirer les investissements de leurs sièges sociaux dans la recherche, la fabrication et le lancement rapide de nouveaux médicaments au Canada. Notre manque d’investissement dans la R&D et la fabrication des vaccins contre la COVID-19 a démontré cette réalité. Le Canada figure en bonne place sur la liste des priorités des sociétés multinationales pour le lancement de médicaments et de vaccins innovants.

Les gouvernements canadiens ont créé plusieurs agences pour contrôler notre système de santé. Mais leur effet a souvent été de décourager la R&D. L’une de ces agences, l’Agence canadienne des médicaments, anciennement l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, effectue des évaluations des technologies de la santé, qui prennent des mois, voire des années, et recommande si les nouveaux médicaments devraient ou non être remboursés par les mêmes gouvernements qui les possèdent et les financent. agences. Ses recommandations reposent sur des données, des mesures et des hypothèses inadéquates et utilisent un seuil de rentabilité qui n’a pas été mis à jour depuis les années 1990. Les recommandations de réductions de prix de 70 pour cent ou plus sont courantes.

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Ces mêmes gouvernements ont également créé leur propre organisation de négociation des prix – l’Alliance pancanadienne pharmaceutique (APP) – un autre gardien dont les actions retardent encore davantage l’accès aux patients dont les besoins de santé ne sont pas satisfaits. Et même lorsque de nouveaux médicaments parviennent à surmonter ces obstacles, les régimes d’assurance-médicaments gouvernementaux exigent de nouvelles négociations sur le prix et d’autres conditions avant d’ajouter de nouveaux médicaments à leurs listes de couverture. L’inscription ne signifie pas que tous les patients peuvent accéder à la couverture. Critères sur la base des recommandations issues des évaluations des technologies de la santé, des évaluations sont régulièrement imposées, limitant la couverture aux seuls patients qui se conforment aux conditions.

Les développeurs de médicaments doivent également se conformer aux réglementations d’un troisième contrôleur, le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB), dont le rôle est de veiller à ce que les prix des médicaments au Canada ne soient pas « excessifs ». Les négociations sur les prix étant effectuées par l’APP et les différents régimes d’assurance-médicaments, le CEPMB est superflu. Ottawa le sait clairement : il a exempté les vaccins et les médicaments contre la COVID-19 de l’examen du CEPMB.

Avec ces barrières érigées par le gouvernement toujours en place, il est difficile de voir comment le HERC permettra aux « Canadiens d’avoir un accès plus rapide aux vaccins, aux traitements, aux diagnostics et à d’autres produits les plus pertinents et les plus efficaces, y compris lorsqu’ils en ont le plus besoin ». Les Canadiens sont confrontés à des retards et à des refus d’accès aux médicaments innovants depuis trop longtemps pour croire à de tels discours joyeux.

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Seulement un changement radical dans l’environnement pharmaceutique du Canada peut garantir que notre pays soit préparé à la prochaine pandémie quand (et non si) elle survient et soit en mesure d’encourager les développeurs à lancer des médicaments innovants plus rapidement. Une approche consisterait à permettre aux Canadiens d’accéder à de nouveaux médicaments et vaccins dès que Santé Canada les approuve, afin qu’ils puissent en profiter pendant que des données concrètes et donc plus fiables sur leurs avantages, leurs risques et leurs coûts sont recueillies.

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Sans changement fondamental exigeant que les gouvernements collaborent davantage avec l’industrie biopharmaceutique et reconnaissent les avantages des médicaments innovants, l’HERC ne sera que de la fumée et des miroirs. Ne confondons pas un communiqué avec la réalité.

Nigel Rawson est chercheur principal à l’Institut Macdonald-Laurier, tout comme John Adams, cofondateur et PDG de Canadian PKU and Allied Disorders Inc.

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