vendredi, novembre 22, 2024

Opinion : Les grèves du SCFP soulignent le besoin de choix d’école en Ontario

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La grève du SCFP de l’Ontario semble terminée — pour le moment. Le gouvernement Ford et le Syndicat canadien de la fonction publique retournent à la table des négociations et les éducateurs de la petite enfance, les aides-enseignants et les gardiens retournent à travailler.

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Mais c’est une piètre consolation pour de nombreux parents. Après deux ans de perte d’apprentissage due aux fermetures d’écoles COVID – les fermetures les plus longues au pays – les enfants de l’Ontario ont de nouveau été exclus de leurs salles de classe pour des raisons indépendantes de leur volonté. Et les parents ontariens ont de nouveau dû se démener pour trouver une garderie et compléter l’apprentissage de leurs enfants.

Il est temps de laisser les familles ontariennes se retirer de ce drame sans fin en leur donnant le pouvoir de choisir les écoles de leurs enfants. Parce que, quelle que soit l’opinion de chacun sur les salaires des employés du gouvernement ou sur la manière dont les gouvernements devraient gérer les négociations avec les grands syndicats, personne ne peut nier que ce sont les enfants qui sont lésés.

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Contrairement aux familles de toutes les autres provinces à l’extérieur du Canada atlantique, les familles ontariennes doivent envoyer leurs enfants dans des écoles publiques ou catholiques gérées par le gouvernement local. La seule façon de choisir autre chose est de payer le coût total d’une école indépendante. En revanche, en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et au Québec, au moins une partie de l’argent des contribuables suit les enfants dans l’école qu’ils fréquentent, y compris les écoles indépendantes. En Alberta, cela comprend les écoles publiques à charte, chacune avec son propre objectif éducatif, qui sont gérées de manière indépendante mais dont les opérations sont entièrement gérées par le gouvernement afin que les parents ne paient pas de frais de scolarité.

En bref, les familles de cinq provinces, dont les trois plus grandes après l’Ontario en termes de population, ont le choix entre de nombreux types d’écoles et un financement gouvernemental qui rend ces choix abordables.

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Les derniers résultats de la province Office de la qualité et de la responsabilité en éducation montrent que les enfants de l’Ontario échouent en mathématiques : moins de la moitié des élèves de sixième année ont atteint la norme provinciale. Seulement 59 pour cent des élèves de troisième année l’ont fait et seulement 52 pour cent en neuvième année. Ce sont des résultats sombres mais pas surprenants : dans un récent sondage, près de 80 pourcent des parents ontariens ont déclaré que leurs enfants avaient pris du retard à cause des politiques gouvernementales en cas de pandémie. Et un parent ontarien sur cinq n’était pas convaincu que l’école de son enfant avait un plan pour le rattraper.

Les parents connaissent mieux leurs enfants. Pourtant, l’Ontario refuse d’habiliter les parents en les laissant utiliser l’argent de leurs impôts pour financer l’éducation qu’ils veulent pour leurs enfants. Ces dernières fermetures d’écoles prouvent encore une fois pourquoi les familles ontariennes ont un besoin urgent de choix en matière d’éducation.

Paige MacPherson est directrice associée de la politique de l’éducation à l’Institut Fraser.

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