Opinion : Les écoles doivent être des espaces sûrs. La concurrence aiderait

Les élèves et les enseignants de partout au Canada ne se sentent souvent pas en sécurité pendant la journée scolaire

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De Michael Zwaagstra

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Combien apprenez-vous lorsque vous ne vous sentez pas en sécurité ? Pour la plupart des gens, la réponse est « pas grand-chose ».

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Ce qui signifie qu’il est peu probable qu’il y ait beaucoup d’apprentissage en cours en ce moment au York Memorial Collegiate Institute. Cette école secondaire de Toronto a été frappée par multiples incidents de violence au cours des derniers mois. Les agressions violentes, les trafics de drogue, les bagarres quasi quotidiennes et le harcèlement verbal font désormais partie de la vie normale des étudiants et du personnel. Les choses ont tellement mal tourné que 14 membres du personnel ont récemment refusé aller travailler, invoquant des conditions de travail dangereuses. Trois d’entre eux ont même exprimé leur inquiétude à l’idée d’être inclus dans une « liste de sauts » (une liste de personnes ciblées pour être attaquées) qui aurait été diffusée par des étudiants.

York Memorial est évidemment un cas extrême. Mais c’est loin d’être la seule école où les élèves et les enseignants ne se sentent pas en sécurité. L’école secondaire Saunders de London, en Ontario, a également acquis une réputation pour violence, les élèves défiant régulièrement les enseignants dans des bagarres. Encore une fois, la violence aussi extrême est rare, mais les élèves et les enseignants de partout au Canada se sentent souvent en danger pendant la journée scolaire.

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Pourquoi? Parce que de nombreux administrateurs scolaires adoptent des politiques disciplinaires laxistes qui maintiennent les conséquences d’une mauvaise conduite aussi légères que possible. Par exemple, le directeur de l’éducation du Thames Valley District School Board (qui comprend l’école secondaire Saunders) veut réduire le nombre de suspensions d’étudiants et se concentrer plutôt sur des « pratiques réactives, équitables et réparatrices ». En conséquence, les élèves qui se conduisent mal font face à peu ou pas de discipline.

Le directeur de l’éducation du Toronto District School Board a une vision tout aussi myope. En elle dernier rapport, elle s’est engagée à adopter « une perspective intersectionnelle qui vise à éliminer les résultats disproportionnés pour les étudiants ». Ce type de bafflegab éveillé est la dernière chose dont les élèves ont besoin en ce moment.

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Pour aggraver les choses, les conseillers scolaires de Toronto ont récemment exclu relancer leur ancien programme d’agents de ressources scolaires, ce qui signifie qu’à moins que les administrateurs de l’école n’appellent la police pour signaler un crime, York Memorial (foyer de la «liste de sauts») n’aura aucune présence policière dans l’école.

Dans certaines écoles, la situation est clairement hors de contrôle, en partie grâce à la politique de la commission scolaire. Si les administrateurs scolaires ne peuvent pas rendre leurs écoles sûres, les parents et les élèves chercheront bientôt d’autres options. Malheureusement, pour de nombreux parents ontariens, les options en matière d’éducation sont limitées. L’Ontario est l’une des cinq provinces qui refusent toujours que l’argent public (c.-à-d. l’argent des contribuables) suive l’étudiant. Si un élève quitte une école publique et s’inscrit dans une école indépendante, ses parents doivent couvrir l’intégralité des frais de scolarité – en plus de payer leurs taxes scolaires régulières.

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En effet, ces parents paient deux fois l’éducation de leurs enfants : une fois au district qui les a laissé tomber et une fois à l’école indépendante qui a pris en charge l’éducation de leur enfant. Il n’est pas surprenant que les écoles indépendantes de l’Ontario soient en grande partie du ressort des ménages à revenu moyen supérieur et supérieur. Cela doit changer. À tout le moins, chaque province devrait permettre aux parents d’inscrire plus facilement leurs enfants dans des écoles sécuritaires et offrant une meilleure éducation. Tous les parents, pas seulement les riches, devraient pouvoir choisir la bonne école pour leurs enfants.

Si l’Ontario devait injecter plus de choix dans son système d’écoles publiques en laissant l’argent suivre l’enfant, des administrateurs et des conseillers complaisants pourraient enfin écouter les préoccupations des parents et instiller plus de discipline et de bon sens dans les écoles publiques de la province, qui ces jours-ci font les manchettes pour toutes les mauvaises raisons.

En attendant, les commissaires d’école devraient réfléchir plus sérieusement à qui ils embauchent pour les rôles administratifs clés. Beaucoup trop d’administrateurs scolaires adoptent une idéologie éveillée qui promeut une approche disciplinaire laxiste et un programme qui divise. Les écoles en proie à la violence ont besoin d’un changement d’orientation important. Assurer la sécurité des élèves et des enseignants à l’école est une nécessité absolue.

Michael Zwaagstra, chercheur principal au Fraser Institute, enseigne dans une école secondaire publique.

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