Opinion : les dirigeants musulmans auraient dû condamner le Hamas au lieu de fomenter la haine

S’ils s’étaient prononcés contre le terrorisme, leur plaidoyer en faveur de la cause palestinienne aurait beaucoup plus de poids.

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Une partie de la raison pour laquelle nous observons des divisions, de la haine et des troubles dans les rues de Montréal, de Toronto et d’autres communautés à travers le Canada est due en partie à l’échec collectif des dirigeants musulmans, au Canada et dans le monde, à condamner l’ignoble attentat terroriste du 7 octobre. par le Hamas contre les civils israéliens.

Il s’agissait d’une attaque horrible et lâche perpétrée par un groupe terroriste – et non par l’ensemble des Palestiniens, des Arabes ou de la communauté musulmane dans son ensemble. Il aurait dû être condamné et contenu immédiatement. Les musulmans qui se targuent d’être adeptes d’une religion pacifique auraient dû faire preuve d’empathie et consoler les Juifs en deuil.

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Il y avait beaucoup de temps pour faire cela. Il y a eu un long délai entre l’attaque et l’offensive terrestre israélienne à Gaza. Au lieu de prendre ce temps pour condamner le massacre du Hamas, les politiciens et dirigeants de gouvernement arabes et musulmans ont encouragé la haine anti-juive pour renforcer leur soutien politique. Ce n’est rien de moins qu’encourager l’antisémitisme.

Les dirigeants politiques et religieux musulmans, à de rares exceptions près, ont choisi de contextualiser, d’équivoquer et, dans la plupart des cas, de justifier la barbarie du Hamas. Il en résulte une haine généralisée confinant à la violence au Canada – un pays où les communautés ont toujours vécu côte à côte en paix.

La situation s’est aggravée en raison des déclarations faites par des dirigeants communautaires comme Amira Elghawaby, la représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l’islamophobie, qui n’a pas caché son attitude partisane et conflictuelle en se rangeant clairement du côté des manifestants dans les rues canadiennes, les qualifiant de «manifestations pacifiques», même si nous avons vu des gens soutenir le Hamas, appeler au génocide contre les Juifs israéliens et harceler et intimider les entreprises appartenant à des Juifs.

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Sur Twitter, Elghawaby cité avec approbation une citation tirée d’une chronique du Toronto Star : « Les histoires que j’ai entendues sont à la fois fantastiques et vraies. Les musulmans (et d’autres qui sympathisent silencieusement avec la perte de vies palestiniennes) sont disciplinés, calomniés, isolés et ciblés au travail.

Au lieu de traverser l’allée et de consoler la communauté juive, elle a plutôt choisi de concentrer ses commentaires publics sur la montée de l’islamophobie.

Sérieusement? Vous vous souvenez de la famille musulmane qui a été tuée lors d’une attaque haineuse à London, en Ontario, il y a quelques années ? Toutes les communautés, y compris la communauté juive, de tous bords politiques et religieux, ont condamné sans ambiguïté ce crime de haine. Et cela a apporté un sentiment de soulagement et de sécurité aux musulmans de l’Ontario.

Rappelez-vous comment, après que plus de 50 personnes ont été abattues alors qu’elles pratiquaient dans les mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, en 2019, les dirigeants politiques et religieux de toutes confessions se sont tenus derrière les musulmans et les ont consolés ?

De plus, après l’attaque de la mosquée de Québec, presque toutes les communautés du Canada ont choisi de se ranger aux côtés des musulmans. Il y avait des images de personnes en Alberta formant une chaîne humaine pour protéger les musulmans. Des scènes similaires ont été observées ailleurs dans le pays. Les dirigeants de la communauté juive se sont prononcés haut et fort en faveur des musulmans et contre la haine et l’intolérance.

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Mais ce n’est pas ce qu’a fait Elghawaby. Au lieu de cela, elle donne l’impression que ce sont les musulmans qui en sont les victimes, tout en omettant de mentionner la barbarie déclenchée le 7 octobre. Ce n’est pas du leadership. Ce n’est pas son mandat. Son travail consiste à promouvoir la tolérance telle qu’elle est inscrite dans la Charte canadienne des droits et libertés.

Imaginez maintenant un scénario dans lequel les musulmans feraient ce qu’ils auraient dû faire en premier lieu : condamner l’attaque du Hamas, se ranger du côté des victimes juives et se dissocier du terrorisme. Leurs voix en faveur de la cause palestinienne auraient eu beaucoup plus de poids.

Ce à quoi nous assistons plutôt est une vague montante de haine anti-juive dans nos rues, promue et colportée par les dirigeants musulmans eux-mêmes, soit en attisant le conflit israélo-palestinien, soit en le tapissant des couleurs politiques de la cause palestinienne.

Rassemblons-nous tous, non pas pour laisser la haine se déverser dans les rues du Canada, mais pour rester unis pour un pays sûr et prospère.

Poste National

Raheel Raza et Mohammad Rizwan sont membres du Conseil des musulmans contre l’antisémitisme.

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