Opinion: Les contribuables ne peuvent pas se permettre les demandes de l’union fédérale

Pousser pour « 14% par an sur trois ans »

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De Franco Terrazzano

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La vie peut être dure pour différentes raisons. Les gens font la queue dans les banques alimentaires de enregistrer Nombres. Un cinquième des Canadiens sont manquant repas. C’est une vraie épreuve. Mais selon à l’Alliance de la Fonction publique du Canada, les temps sont durs au gouvernement fédéral aussi : « Les salaires sont au point mort, le coût de la vie augmente et les travailleurs sont laissés pour compte.

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La solution de l’AFPC à son problème pourrait irriter un peu les Canadiens qui se demandent comment ils vont faire leurs versements hypothécaires qui montent en flèche. Dans ses négociations en cours avec Ottawa, il réclame « 14 % par an sur trois ans », selon au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. « Combiné, cela représenterait une augmentation de 47% sur trois ans. » Il réclame également des augmentations de 29 %, 28 % et 25 % dans ses autres groupes de négociation sur trois ans.

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« Le coût conservateur des propositions salariales de l’AFPC et d’autres propositions monétaires (p. ex., l’augmentation des taux d’heures supplémentaires et l’élargissement des dispositions sur les congés qu’elle demande également) est de 3,1 milliards de dollars par année, chaque année, de façon continue », selon le SCT. « Sur trois ans, cela représenterait un coût cumulé de 9,3 milliards de dollars », ce qui « représenterait une augmentation annuelle continue des coûts d’environ 27 500 dollars par employé ».

Le SCT note également que « l’AFPC a un nombre important de demandes coûteuses non liées au salaire ». Par exemple, il souhaite « une augmentation des congés payés pour responsabilités familiales de 37,5 heures à 75 heures par an ». C’est deux semaines de congés payés. Et c’est en plus de « quatre semaines de congé annuel automatique après quatre ans de service, plutôt qu’après sept ans de service ».

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Un jeune de 23 ans embauché hors de l’université pour travailler à temps plein au gouvernement fédéral doit maintenant attendre jusqu’à 30 ans pour profiter de quatre semaines de vacances. Si l’AFPC réussit, un mois de congés payés commencera à 27 ans.

L’AFPC veut également que « toutes les heures supplémentaires soient payées à temps double, alors qu’elles sont maintenant le plus souvent payées à temps et demi » et des primes de quart et des indemnités de repas plus importantes. C’est le même syndicat qui appelé une ordonnance de retour au pouvoir une «violation flagrante» des droits des travailleurs. Alors, les bureaucrates s’attendent-ils sérieusement à ce que les contribuables prennent en charge le coût de leur repas s’ils travaillent à domicile et se dirigent vers le réfrigérateur pour un sandwich ?

En résumé, l’AFPC veut jusqu’à 47 % de plus en salaires et avantages sociaux et ses demandes coûteraient aux contribuables 9,3 milliards de dollars sur trois ans, soit 27 500 $ de plus par année-bureaucrate en moyenne. Pourquoi est-ce encore une fois que le syndicat pense que les bureaucrates méritent beaucoup plus chaque année pour faire le même travail?

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Il est vrai que dans de nombreux secteurs de l’économie, pour reprendre le langage de l’AFPC, les salaires stagnent, le coût de la vie augmente et les travailleurs sont laissés pour compte. Mais sont gouvernement les salaires stagnent ? Sont gouvernement des salariés en retard ? Non et non. Selon le directeur parlementaire du budget, « les dépenses du gouvernement en salaires et avantages sociaux des fonctionnaires sont prévision grimper à près de 55 milliards de dollars cette année, soit environ 130 000 dollars par employé à temps plein. En comparaison, en septembre, le salaire moyen au Canada était de environ 59 000 $.

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« Au cours des sept dernières années, poursuit le directeur parlementaire du budget, les dépenses en personnel ont augmenté en moyenne de 6,7 % par an, passant de 39,6 milliards de dollars à 60,7 milliards de dollars. En 2021, 114 433 les employés fédéraux ont reçu plus de 100 000 $ en salaire. C’est un 163 pour cent augmentation depuis 2015.

Un total de 312 825 les employés fédéraux ont reçu une augmentation en 2020 ou 2021. Cela signifie 93 à 98 % de la main-d’œuvre fédérale a reçu une augmentation pendant la pandémie. En 2020, l’AFPC a négocié des augmentations de salaire « alors que les licenciements dans le secteur privé atteignent des sommets sans précédent », selon à la Poste.

Oui, « le coût de la vie augmente ». Mais qu’est-ce que plus de congés payés ont à voir avec l’inflation ? Comment un mois de vacances aide-t-il les bureaucrates à payer le prix du poulet ? Ces demandes ne visent pas vraiment à bloquer les salaires du gouvernement ou l’inflation. Il s’agit de soutirer le plus d’argent possible aux contribuables avant que la saucière ne déraille.

Il est temps pour quelqu’un à Ottawa — n’importe qui à Ottawa! – pour sévir avec les négociateurs syndicaux et dire «non».

Franco Terrazzano est directeur fédéral de la Fédération canadienne des contribuables.

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