Les conseils scolaires doivent accorder la priorité aux universitaires si nous voulons voir des gains réels dans le rendement des élèves
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Après des mois de réunions, le Waterloo Region District School Board en Ontario a finalement publié son nouveau plan stratégique. Sa caractéristique principale ? Un organigramme à l’envers qui place les étudiants en haut et le directeur de l’éducation en bas.
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Bien sûr, le tableau est absurde. Le district n’a pas donné aux étudiants le pouvoir d’embaucher et de licencier du personnel, et les étudiants ne peuvent pas dire au directeur de l’éducation quels programmes couper ou même à quelle heure ils veulent que l’école commence le matin. Quiconque veut connaître la chaîne d’autorité réelle dans le district ne recevra pas beaucoup d’aide de ce tableau.
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Le reste du plan stratégique n’est pas beaucoup mieux. Il est rempli de nobles promesses sur la « préparation des étudiants pour l’avenir » et de slogans tels que « célébrer les dons de chaque élève ». Le plan se concentre également sur la préparation des étudiants pour le 22e siècle – lorsque la plupart des étudiants actuels seront à la retraite ou décédés.
Ce que nous ne voyons pas dans ce plan stratégique, ce sont des mesures concrètes pour améliorer la réussite scolaire. Malheureusement, Waterloo est loin d’être le seul conseil scolaire à se concentrer sur tout, sauf sur les études. Le conseil scolaire du district de Toronto a récemment chuté ses exigences d’admission fondées sur les compétences pour les écoles spécialisées et le conseil scolaire de Vancouver a éliminé ses programmes de distinction, médiocrisant les écoles au nom de «l’équité».
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Si les conseils scolaires veulent vraiment responsabiliser les élèves, en particulier ceux issus de milieux défavorisés, ils peuvent commencer par prendre au sérieux les bases académiques, en commençant par la façon dont ils enseignent la lecture.
Plus tôt cette année, la Commission ontarienne des droits de la personne a publié un rapport accablant (Droit de lire) sur l’approche de l’Ontario en matière d’alphabétisation dans les écoles publiques. Selon le rapport, les élèves ont besoin de beaucoup plus d’instructions en phonétique que beaucoup d’entre eux reçoivent actuellement à l’école.
Imaginez ce qui se passerait si chaque conseil scolaire incluait des changements significatifs à l’enseignement de la lecture dans son plan stratégique. Cela profiterait à tous les élèves, en particulier à ceux dont les parents n’ont pas les moyens d’engager des tuteurs privés ou d’envoyer leurs enfants dans des écoles indépendantes, à une époque où Performances internationales du Canada en matière de tests en lecture (ainsi qu’en mathématiques et en sciences) diminue.
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Les conseils scolaires doivent également veiller à ce que les élèves puissent apprendre dans des salles de classe sûres et ordonnées. Donner la priorité à la sécurité des élèves signifie donner aux enseignants le pouvoir de maintenir l’ordre et la discipline dans leurs salles de classe. La violence à l’école ne devrait jamais être tolérée.
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Cela peut sembler évident, mais c’est un problème sérieux dans certaines écoles. Par exemple, il y a eu de nombreux médias rapports au sujet d’incidents violents graves à l’école secondaire Saunders, qui fait partie du district scolaire de Thames Valley basé à London, en Ontario. Un récent CBC histoire a cité un enseignant anonyme qui a décrit Saunders comme une «poudrière de violence» où les élèves défient régulièrement les enseignants dans des bagarres.
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Incroyablement, au lieu de s’attaquer au problème, les responsables du conseil scolaire argumenté que la violence à Saunders n’était pas pire que dans les autres écoles. Le directeur de l’éducation du district veut également réduire le nombre de suspensions d’étudiants, ce qui pourrait avoir du sens si les suspensions étaient injustifiées, mais est absurde lorsqu’il s’agit d’incidents réels de violence.
Il serait également utile que les conseils scolaires embauchent moins de consultants et mettent plutôt ces ressources dans les salles de classe. Dans de trop nombreux cas, les consultants ressentent le besoin de justifier leurs propres positions en recommandant la création de programmes supplémentaires. Le résultat final est que les enseignants passent moins de temps avec leurs élèves parce qu’ils sont tenus d’assister à des séances de perfectionnement professionnel organisées par ces consultants.
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Enfin, les conseils scolaires, en particulier dans les grands centres urbains, doivent responsabiliser les familles en encourageant plus de choix dans le système. Au lieu de faire en sorte que toutes les écoles suivent le même modèle à l’emporte-pièce, les écoles devraient pouvoir se spécialiser et les familles choisir l’école qu’elles veulent. Le conseil scolaire public d’Edmonton a utilisé avec succès cette maquette depuis des décennies. Davantage de conseils scolaires devraient suivre le modèle d’Edmonton.
Si nous voulons voir des gains réels dans le rendement des élèves, les conseils scolaires doivent accorder la priorité aux universitaires. Un plan stratégique qui promet un enseignement de la lecture fondé sur des données probantes, des environnements d’apprentissage sûrs et ordonnés et davantage d’options pour les familles contribuerait grandement à améliorer les écoles publiques.
Michael Zwaagstra est enseignant dans une école secondaire publique et chercheur principal au Fraser Institute.