Opinion: Le vent d’été est l’ami énergétique capricieux de l’Ontario

Parker Gallant : Le nucléaire, l’hydroélectricité ou le gaz naturel sauvent la situation des ménages et des entreprises de l’Ontario

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Les lecteurs plus âgés se souviendront du hit « Summer Wind » de Frank Sinatra en 1966, avec des paroles en anglais de Johnny Mercer tirées de l’original allemand (« Der Sommerwind »). La chanson parlait de changement et de temps qui passe. En fin de compte, a conclu Sinatra/Mercer, le vent d’été était un « ami volage ».

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C’est un air que les producteurs d’électricité de l’Ontario peuvent fredonner ces jours-ci alors qu’ils tentent de répondre à la demande d’électricité avec, un événement saisonnier annuel, le vent qui tombe dans la province.

L’affaissement estival du vent était évident jeudi dernier, le 7 juillet, alors que les éoliennes industrielles (IWT) de l’Ontario, qui ont une capacité de production totale d’environ 15,6 % de l’approvisionnement total de l’Ontario lorsque toutes les sources d’énergie fonctionnent à plein régime, étaient au plus bas du tas par rapport à la génération.

La demande de pointe de l’Ontario ce jour-là s’est produite pendant un intervalle de cinq minutes à Heure 17 (c’est-à-dire 17 h) atteignant 19 741 MW. À cette heure-là, l’énergie éolienne ne produisait que 332 MW, soit seulement 6,7 % de sa production maximale théorique de 4 900 MW et seulement 1,7 % de la demande provinciale totale.

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Quelles sources ont fait le travail à cette heure de pointe ? Voici la répartition :

  • Nucléaire 9 529 MW
  • Hydroélectricité 5 222 MW
  • Gaz naturel 4 336 MW
  • IWT 332 MW
  • Solaire 207 MW
  • Biocarburant 115 MW

En bout de ligne ? Les trois sources « nouvelles » et « renouvelables » (IWT, solaire et biocarburant) ont fourni collectivement 654 MW ou seulement 3,3 % de la demande de l’Ontario. Sans la production à partir du nucléaire, de l’hydroélectricité ou du gaz naturel, les ménages et les entreprises de l’Ontario auraient connu des pannes continues — à tout le moins — tout au long de la journée.

Ce jour-là, la production de pointe du vent, l’opérateur du système énergétique de la province signalé, s’est produit à l’heure de Sinatra, c’est-à-dire aux petites heures du matin, à l’heure 1, l’heure se terminant à une heure du matin. À cette époque, le vent produisait 462 MW de sa capacité (9,4 %) bien qu’il n’ait pas été nécessaire depuis la demande à cette heure était inférieure à 13 000 MW. Lorsque le matin est arrivé, cependant, et à neuf heures du matin, la demande augmentait, les éoliennes industrielles produisaient à peine 57 MW, soit seulement 1,2 % de leur capacité.

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