Pour commencer, nous devons redonner espoir de deux manières. Premièrement, en leur donnant une lumière au bout du tunnel avec des échéanciers fermes et une réelle responsabilité pour améliorer les ratios infirmière-patients. Cela signifie financer des programmes éprouvés pour retenir et recruter plus d’infirmières, y compris le retour de celles qui ont quitté la profession.
Et du financement pour plus de places en soins infirmiers, des programmes de transition, de nouvelles initiatives de mentorat et un soutien pour la transition des infirmières formées à l’étranger.
Et, deuxièmement, en fournissant un soutien immédiat et continu aux programmes de santé mentale des infirmières.
Les soins infirmiers ont toujours été un travail difficile. Les gens entrent dans la profession pour cette raison précise parce qu’ils veulent aider les gens et n’ont pas peur des défis. Le problème est que ce n’est plus un travail difficile, c’est un travail impossible.
Les infirmières du Canada comptent parmi les personnes les plus fortes et les plus résilientes que nous connaissons. Ils ont vu de grandes difficultés et souffrances chez leurs patients, ils ne demandent donc pas de l’aide à la légère. Et si nous n’agissons pas immédiatement, nous risquons de subir une défaillance systémique de notre précieux système de santé public universel.
La semaine prochaine, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se réuniront lors de la réunion du Conseil de la fédération pour discuter des soins de santé. Il est temps que tous les ordres de gouvernement fassent les investissements indispensables dans les soins infirmiers.