En 2021, la Dre Theresa Tam, médecin hygiéniste en chef du Canada, a déclaré que son
de la première année de la pandémie était que «nous avons laissé tomber les plus vulnérables». En effet, partout au Canada, la COVID-19 a
les communautés racialisées touchées, les personnes vivant avec des maladies ou des handicaps complexes, les personnes économiquement marginalisées et les personnes âgées.
Malgré la promesse de
les droits des communautés les plus durement touchées par la pandémie, le décès de
ou la « Loi sur l’augmentation du nombre de lits, de meilleurs soins », démontre clairement comment le système de santé de l’Ontario continue de laisser tomber les plus vulnérables.
Le projet de loi 7 donne aux médecins et aux infirmières autorisées le pouvoir de transférer les patients hospitalisés nécessitant un autre niveau de soins (patients NSA) vers un établissement de soins de longue durée (SLD) sans leur consentement. Autrement dit, à moins qu’ils ne puissent payer une amende de 400 $ par jour pour avoir refusé le transfert.
Présenté comme un moyen de remédier à la pénurie de lits qui afflige les hôpitaux de l’Ontario et proposé pour aider à stabiliser un système de soins de santé au bord de l’effondrement, le projet de loi 7 ne fait aucune de ces choses. Au lieu de cela, le projet de loi 7 établit un ton dangereux de coercition et de discrimination.
Alors que
dans les hôpitaux de l’Ontario attendent un lit de soins de longue durée chaque jour, la majorité des
patients bénéficiant d’un niveau de soins alternatif
sont en attente d’autres types de soins, comme la réadaptation, les soins à domicile, les services de santé mentale ou les soins continus complexes. Le projet de loi 7 discrimine donc les patients vivant avec des maladies et des incapacités complexes, souvent chroniques, en plus des patients âgés.