Nous devons également fermer la voie détournée aux étudiants étrangers pour accéder au marché du travail en ne les laissant pas travailler pendant leur séjour ici.
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Par Riley Donovan
De 2021 à 2022, le nombre d’étudiants internationaux au Canada a augmenté de 116 pour cent. En 2023, il a encore augmenté de 60 pour cent, à environ 900 000. En 2000, le Canada venait tout juste 122 665 étudiants internationaux. Nous en avons désormais sept fois plus.
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Une partie du problème réside dans la précipitation des candidatures après la levée des restrictions liées à la pandémie. Mais Ottawa prévoit une croissance des demandes continuera — pour atteindre 1,4 million en 2027. Si tel est le cas, les étudiants étrangers continueront de constituer un élément important de la vie économique du Canada. croissance démographique record – et dans la pression qui en découle sur le logement, les infrastructures et les soins de santé.
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Ce qui était censé être un moyen d’éducation est maintenant considéré par beaucoup comme un programme alternatif de visa de travail et un chemin vers la citoyenneté canadienne. De 2000 à 2019, le nombre d’étudiants internationaux ayant des revenus T4 augmenté de 22 000 à 354 000. Au cours de la même période, leur taux d’activité est passé de 18 à 50 pour cent.
Le déplacement de l’attention vers l’emploi a été intensifié par la décision du gouvernement fédéral en 2022 pour permettre à certains étudiants de travailler 40 heures par semaine, soit le double de la limite précédente. Prévue pour expirer fin 2023, cette politique a été prolongée jusqu’au 30 avril.
Lorsque les heures de travail autorisées ont été prolongées en 2022, le ministre de l’Immigration de l’époque, Sean Fraser justifié le geste ainsi que pour atténuer les pénuries de main-d’œuvre nationale. Et dans un moment étonnamment honnête En novembre dernier, son successeur, Marc Miller, a défendu le nombre élevé d’étudiants internationaux en expliquant que « l’industrie et la main-d’œuvre peu qualifiée » « recherchent une main-d’œuvre bon marché ».
Les candidats considèrent de plus en plus un permis d’études comme un tremplin vers la résidence permanente au Canada. Selon un 2021 enquête60 pour cent des étudiants internationaux ont l’intention de demander la résidence permanente au Canada — une stratégie rendue beaucoup plus facile par le rétablissement par le gouvernement Trudeau en 2016 de la règle, abandonnée par le gouvernement Harper, selon laquelle le temps passé sur un permis d’études peut compter pour la résidence physique. condition de résidence permanente.
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Mais maintenant, après huit années d’augmentations spectaculaires, le gouvernement Trudeau plafonnement le nombre d’étudiants internationaux – mais jusqu’à présent seulement depuis deux ans. En 2024, 360 000 permis d’études de premier cycle seront approuvés, soit 35 pour cent de moins qu’en 2023, tandis que le nombre pour 2025 sera déterminé à la fin de cette année. Chaque province et territoire se voit attribuer un plafond en fonction de sa population, ce qui, espère Ottawa, stimulera la répression provinciale. moulins à diplômes.
Bien qu’il s’agisse certainement d’une amélioration, un plafond temporaire ne résout pas les problèmes sous-jacents du programme pour étudiants internationaux. Son nombre n’a pas grimpé jusqu’à 900 000 en raison de l’affection soudaine du monde pour les doubles-doubles ou les congères. Ce qui attire autant de gens ici, c’est la possibilité de travailler et d’obtenir la résidence permanente.
Nous devons inverser la tendance du gouvernement Trudeau à recentrer le programme des étudiants internationaux sur l’emploi et la citoyenneté. Une interdiction complète du travail hors campus éliminerait complètement l’attrait pour l’emploi et créerait un précédent clair pour les futurs gouvernements selon lequel le programme pour étudiants internationaux n’est pas simplement un programme supplémentaire pour travailleurs étrangers. Cela enverrait également un message clair aux candidats potentiels : le programme étudiant est un véhicule éducatif et non une porte dérobée vers l’immigration. Ne plus permettre que le temps passé en tant qu’étudiant étranger compte pour la citoyenneté supprimerait le deuxième grand attrait non académique.
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Mais le Canada ne profite-t-il pas du fait que des diplômés étrangers qualifiés deviennent citoyens ? S’ils parviennent à trouver un logement, oui, presque certainement. Mais leurs pays d’origine ont probablement bien plus besoin d’eux-mêmes instruits. Contribuer à la La fuite des cerveaux dans les pays du Sud ne correspond guère aux aspirations humanitaires du Canada.
Si des réformes allant dans ce sens étaient adoptées, nous nous retrouverions avec un plus petit nombre d’étudiants internationaux, chacun plus désireux de contribuer aux échanges culturels dans les universités canadiennes, d’étudier dur, puis de rentrer chez eux avec des associations affectueuses pour ce pays, ainsi que l’expertise nécessaires à la construction de leur pays d’origine.
Avec une volonté politique, un programme qui est devenu une porte dérobée vers l’immigration pourrait redevenir un véhicule éducatif digne de ce nom.
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Riley Donovan est journaliste et chroniqueuse en Colombie-Britannique.
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