L’immigration descendante ne fonctionne pas. Le parrainage repose sur la connaissance du terrain quant au nombre de nouveaux arrivants que les communautés peuvent absorber
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Par Xizi Daigle
Une enquête fédérale réalisée l’automne dernier trouvé Les Canadiens sont au plus bas depuis 20 ans en ce qui concerne l’immigration. Après la retraite du Cabinet en août, il semble qu’Ottawa commence enfin à en prendre conscience. Le premier ministre a annoncé que le gouvernement allait trottoir le nombre de résidents temporaires. Bien que ce soit une bonne nouvelle pour les économistes et les laïcs De même, il ne suffit pas de revoir les flux temporaires. Pour réduire l’immigration nette, Ottawa doit également examiner les voies à suivre pour résidence permanentecomme l’asile.
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Le système actuel, qui impose au gouvernement de décider du nombre de réfugiés à accueillir au pays, ne fonctionne pas. Le soutien à l’accueil des réfugiés afghans est passé d’une moitié des Canadiens, déjà ambivalente, en 2022 à seulement un tiers en 2023. Au lieu de quotas fixés par le gouvernement, nous avons besoin d’un système qui permet aux Canadiens d’avoir leur mot à dire sur le nombre de réfugiés à accepter.
L’adoption d’un système qui s’appuierait largement sur le parrainage privé des réfugiés permettrait aux Canadiens de prendre des décisions sur les niveaux d’immigration en fonction de leur propre connaissance de la capacité de leur communauté à accueillir de nouveaux arrivants. Les sondages gouvernementaux montrent que les principales préoccupations des Canadiens en matière d’immigration concernent la pénurie de logements et de services publics. Cela n’a de sens que si davantage de nouveaux arrivants ajoutent à la demande, alors que l’offre est déjà limitée. Les réfugiés dont le dossier d’asile est approuvé à l’étranger obtiennent automatiquement la résidence permanente à leur arrivée au Canada et ont accès aux services gouvernementaux. Le parrainage privé des réfugiés permet aux Canadiens, plutôt qu’au gouvernement, de contribuer à déterminer le nombre de réfugiés qui est trop élevé. Personne ne connaît mieux que la communauté elle-même le tissu social et l’infrastructure publique de la communauté qui accepte les réfugiés.
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Le parrainage n’est pas compliqué. Des groupes de citoyens ou de résidents permanents — qu’il s’agisse de familles, d’employeurs, d’organisations de la société civile ou de membres de groupes religieux ou ethnoculturels — désignent des réfugiés de l’étranger pour la réinstallation. Ils prennent ensuite en charge les frais de subsistance des réfugiés pendant un certain temps, généralement jusqu’à un an après leur arrivée au Canada. De cette façon, le parrainage privé de réfugiés, en plus de procurer les avantages déjà mentionnés, réduit également la pression sur les finances publiques.
Les réfugiés parrainés sont moins susceptibles de rivaliser avec d’autres pour les soins de santé et le logement. Étude 2023 Les chercheurs ont constaté que les réfugiés parrainés par le secteur privé en Ontario n’avaient que la moitié de chances d’être inscrits auprès d’un médecin de famille après leur première année, probablement parce que les groupes de parrainage sélectionnent des réfugiés en meilleure santé pour la réinstallation. En ce qui concerne le logement, les groupes de parrainage doivent tenir compte de l’effet de l’inflation dans leurs efforts pour loger les réfugiés, ce qui peut expliquer pourquoi il y a si peu de réfugiés parrainés par le secteur privé en Ontario. moins de soutien pour les réfugiés ukrainiens que pour les réfugiés syriens il y a quelques années seulement.
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Même si le gouvernement doit continuer à examiner les demandeurs d’asile, la sélection et l’intégration des réfugiés devraient être confiées de plus en plus à des parrains privés. Laissons les Canadiens décider eux-mêmes du nombre de nouveaux réfugiés qu’ils accueilleront.
Données d’enquête Les chiffres montrent que nous sommes généralement moins optimistes que par le passé quant à la capacité d’intégration des réfugiés, en partie à cause des inquiétudes concernant les pénuries de logements, de soins de santé et d’éducation. Mais la mauvaise intégration des réfugiés et la concurrence des nouveaux arrivants avec les Canadiens pour les produits de première nécessité sont deux symptômes d’une politique d’immigration qui ne prête pas suffisamment attention à la capacité d’absorption des communautés locales.
Le parrainage privé de réfugiés profite également à la société canadienne en renforçant le tissu social. Les réfugiés parrainés sont mieux en mesure de contribuer à la vie de la communauté ou d’être employés. Pour garantir que les réfugiés soient acceptés avant tout sur la base de l’asile, les employeurs qui parrainent des réfugiés qualifiés ne devraient pas être autorisés à les payer moins que les travailleurs canadiens.
Le parrainage privé de réfugiés, lorsqu’il est bien mis en œuvre, est bénéfique pour les collectivités, les employeurs, les gouvernements et les réfugiés. Les collectivités accueillent les personnes qu’elles connaissent bien, les employeurs trouvent des talents sans déplacer les gens, les gouvernements peuvent réaffecter les services et les ressources, et les réfugiés sont soutenus dans leur transition vers la société canadienne.
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Xizi Daigle, titulaire d’un MPA de la London School of Economics, a travaillé sur les questions de réfugiés et de migration au Canada et à l’étranger.
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