À la suite du #codePink, la Table ronde des jeunes Canadiens sur la santé exhorte les premiers ministres à agir et recommande ce qui suit :
1) Soutenir un réseau collaboratif d’organismes communautaires.
Société pour les troubles de l’humeur du Canada
suggère la création d’un réseau national d’organismes communautaires pour travailler ensemble et partager les connaissances, les ressources et la formation. Ce type de réseau offre des opportunités de collaboration avec d’autres professionnels de la santé, améliore la continuité des soins et permet aux enfants et aux jeunes de recevoir du soutien, où et quand ils en ont besoin, et d’arrêter le #codePink.
2) Augmenter le financement pour éliminer les obstacles aux services de santé mentale (par exemple en offrant des services gratuits ou virtuels), pour soutenir de manière proactive les enfants et les jeunes avant qu’ils n’aient besoin d’accéder à des services de soins de santé d’urgence.
3) Faire des investissements supplémentaires dans la promotion globale, la prévention et les interventions précoces spécifiques aux enfants et aux jeunes. Un financement accru des services de santé mentale est nécessaire, non seulement pour étendre les services réduits pendant la pandémie, mais pour améliorer l’accès et les services aux communautés défavorisées, en reconnaissant les différences culturelles entre les groupes qui ont une incidence sur l’efficacité des soins.
En créant une source permanente de financement pour les provinces et les territoires, avec une partie consacrée aux services communautaires, les gouvernements peuvent commencer à combler les lacunes dans les services de santé mentale pour les enfants et les jeunes, en faisant un investissement judicieux et en soulageant les familles dont les budgets sont déjà serrés. « Les Canadiens paient au moins 1 milliard de dollars par an en services psychologiques privés » selon la campagne de plaidoyer
mais « chaque dollar dépensé pour la santé mentale rapporte 4 à 10 $ à l’économie ».