L’Alberta dépense moins par élève que toute autre province, mais ses élèves obtiennent généralement des résultats égaux ou proches des meilleurs aux tests internationaux
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Par Michael Zwaagstra
Au cas où vous ne le sauriez pas déjà, des dépenses plus élevées dans les écoles ne se traduisent pas nécessairement par de meilleurs résultats pour les élèves. Il suffit de regarder ce qui se passe en Alberta.
Selon Statistique Canada, de 2012-2013 à 2021-2022 (la dernière année pour laquelle des données sont disponibles), les dépenses par élève en Alberta augmenté de 2,1 pour cent, passant de 13 146 $ à 13 421 $. Après ajustement pour l’inflation, cela représente une augmentation de 17,2 pour cent des dépenses réduction.
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Ces chiffres contrastent fortement avec ceux de la plupart des autres provinces. Au cours des dix mêmes années, les dépenses par élève ajustées en fonction de l’inflation ont augmenté au Québec (de 24,6 %), en Colombie-Britannique (de 5,1 %) et en Ontario (de 0,5 %). En chiffres bruts, l’Alberta dépense désormais moins par élève que toute autre province.
Les résultats?
Selon le dernier Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISE) aux tests PISA, les élèves de l’Alberta ont obtenu les meilleurs résultats en mathématiques, après le Québec, et près d’un demi-niveau d’avance sur leurs pairs de la Colombie-Britannique (même si la Colombie-Britannique a dépensé 1 468 $ de plus par élève en 2021-2022). Mieux encore, les élèves de l’Alberta ont obtenu les meilleurs résultats du pays aux évaluations PISA en lecture et en sciences. C’est exactement le contraire de ce à quoi on pourrait s’attendre si la réduction des dépenses nuisait aux résultats des élèves.
Bien entendu, cela ne signifie pas que l’argent n’a aucune importance. Dans les pays qui dépensent beaucoup moins en éducation que le Canada, des dépenses plus importantes sont nécessaires pour fait corrélée à de meilleurs résultats scolaires. rotation des enseignants Cela nuit à l’apprentissage des élèves : les élèves doivent être dans un environnement d’apprentissage stable pour exceller. Si les enseignants ne sont pas suffisamment payés pour gagner décemment leur vie, ils ne resteront pas dans la profession et les élèves en souffriront.
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Au Canada, la situation est différente : toutes les provinces consacrent déjà des sommes importantes à l’éducation. Elles ont toutes dépassé le stade où une augmentation des fonds serait utile. Plutôt que de simplement investir davantage dans le système d’éducation, les gouvernements canadiens doivent dépenser judicieusement.
L’Alberta étant une province très performante, il convient de se demander ce qui la différencie. En termes simples, les Albertains ont un niveau d’éducation plus élevé. choix L’Alberta est la seule province à autoriser les écoles à charte, c’est-à-dire des écoles entièrement financées par le gouvernement qui fonctionnent indépendamment des conseils scolaires gouvernementaux. Cela permet aux écoles à charte d’offrir plus facilement des programmes spécialisés en fonction de la demande des parents. Cela incite également les conseils scolaires gouvernementaux à diversifier leurs options de programmation.
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L’Alberta a également des normes rigoureuses tests standardisésEn sixième et en neuvième année, les élèves passent des tests de rendement provinciaux en anglais, en mathématiques, en sciences et en études sociales. Pendant ce temps, les élèves de 12e année passent des examens de diplôme qui représentent 30 % de leur note finale dans divers cours. Ces tests et examens jouent un rôle important dans la responsabilisation des écoles.
Mais avant que les politiciens albertains ne se sentent trop à l’aise, il est important de noter que malgré son succès relatif par rapport aux autres provinces, l’Alberta a connu une baisse significative de ses résultats scolaires au cours des 20 dernières années. Les derniers tests PISA montrent que les élèves de l’Alberta marqué En 2022, les élèves de l’Alberta ont perdu 45 points en mathématiques par rapport à 2003, ce qui est similaire à ce qui s’est passé dans d’autres provinces. Vingt points PISA correspondent à environ un niveau scolaire, ce qui signifie qu’en moyenne, les élèves de l’Alberta ont environ deux ans de retard par rapport à leurs compétences en mathématiques de 2003.
Il faudra déployer des efforts considérables pour s’attaquer à la cause profonde de ce déclin. Mais une chose est sûre : dépenser davantage d’argent ne suffira pas à résoudre le problème. À l’aube d’une nouvelle année scolaire, les décideurs politiques de l’Alberta et de tout le pays doivent garder cela à l’esprit.
Poste Financier
Michael Zwaagstra, chercheur principal à l’Institut Fraser, est professeur dans un lycée public.
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