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Selon un sondage récent Selon l’Institut Angus Reid, près de la moitié des Albertains estiment qu’ils sont traités de façon injuste en tant que membres du Canada, et qu’ils reçoivent plus qu’ils ne reçoivent. Il est facile de comprendre pourquoi ils sont frustrés. Malgré le rôle crucial de la province au sein de la fédération, le gouvernement fédéral continue d’imposer des politiques restrictives et préjudiciables à l’économie de l’Alberta.
La liste des politiques fédérales néfastes comprend : des exigences d’examen complexes, incertaines et onéreuses pour les grands projets énergétiques ; l’interdiction des grands pétroliers au large de la côte nord de la Colombie-Britannique qui limite l’accès aux marchés asiatiques ; des plafonds arbitraires d’émissions de pétrole et de gaz ; la « norme sur les carburants propres » ; de nombreux objectifs « net zéro » qui ont un impact disproportionné sur l’Alberta ; et ainsi de suite. Sans surprise, les mêmes sondage a constaté que 65 pour cent des Albertains croient que les politiques fédérales ont nui à l’économie de leur province.
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Ce qui est moins clair, c’est pourquoi le gouvernement fédéral veut contrecarrer le moteur économique de l’Alberta, compte tenu de la contribution financière de la province à la fédération. Dans le cadre du fédéralisme contemporain, Ottawa perçoit divers impôts et redistribue ensuite l’argent par l’intermédiaire de programmes tels que la péréquation, le Régime de pensions du Canada (RPC) et l’assurance-emploi (AE).
Selon notre nouvelle étude Selon une étude publiée par l’Institut Fraser, de 2007 à 2022 (la dernière année pour laquelle des données complètes sont disponibles), les Albertains ont versé au total 244,6 milliards de dollars (près d’un quart de billion de dollars) de plus à Ottawa en impôts et autres paiements qu’ils n’ont reçu en dépenses fédérales. C’est plus de cinq fois la contribution nette des Britanno-Colombiens ou des Ontariens, les deux autres provinces qui ont donné plus qu’ils n’ont reçu en retour. Les sept autres provinces ont reçu plus d’argent fédéral qu’elles n’ont contribué aux recettes fédérales.
En somme, l’Alberta est de loin le plus grand contributeur net aux coffres d’Ottawa. Son importante contribution reflète sa population relativement jeune (ce qui signifie qu’elle compte moins de retraités), ses taux d’emploi plus élevés, ses revenus moyens plus élevés et son économie relativement forte. histoire de jouer dans la cour des grands sur le plan économique. De 1981 à 2022, elle a connu le taux de croissance économique annuel moyen le plus élevé au Canada. Et malgré les baisses de croissance dues à l’effondrement des prix du pétrole en 2014 et à la COVID-19, en 2022, elle a représenté 17,9 % de la croissance économique totale du Canada, alors qu’elle n’abrite que 11,6 % de la population du pays.
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La situation est similaire pour l’investissement des entreprises par travailleur du secteur privé. En 2022, l’Alberta a investi plus de deux fois plus que la moyenne des autres provinces. Et l’Alberta a généré près d’un emploi sur cinq dans le secteur privé au Canada en 2022.
La prospérité de l’Alberta, qui contribue à alimenter la fédération, pourrait expliquer pourquoi, en 2022, 56 245 résidents canadiens de plus se sont installés en Alberta qu’ils ne l’ont quittée – un afflux net beaucoup plus élevé que dans toute autre province. Pendant des décennies, l’Alberta a offert des possibilités économiques aux Canadiens d’autres provinces désireux de s’installer ailleurs. C’est toujours le cas.
En résumé ? Sans l’importante contribution nette de l’Alberta, Ottawa aurait des déficits budgétaires nettement plus importants. Sans l’Alberta, le déficit budgétaire du gouvernement Trudeau en 2022 se serait élevé à 25,7 milliards de dollars, soit 39,9 milliards de dollars. Plus le déficit est important (toutes choses étant égales par ailleurs), plus l’accumulation de la dette est importante, et les Canadiens doivent en fin de compte la financer par leurs impôts.
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Une Alberta forte et prospère profite à l’ensemble du Canada, à la fois directement en termes de retombées économiques et indirectement en termes de contributions fiscales. Si Ottawa soutenait réellement cette réussite, les Albertains pourraient continuer à contribuer relativement davantage à la fédération que les Canadiens des autres provinces. Un gouvernement fédéral qui aurait à cœur les intérêts de l’ensemble du pays encouragerait, et non découragerait, la croissance économique de l’Alberta.
Poste Financier
Tegan Hill est directrice des politiques de l’Alberta à l’Institut Fraser, où Spencer Gudewill est analyste.
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