vendredi, novembre 22, 2024

Opinion : La fermeture des écoles pendant la COVID a fait reculer les enfants. Voici comment ils peuvent rattraper leur retard

Les clés sont des tests standardisés, le maintien d’une qualité élevée des enseignants, des méthodes éprouvées, un apprentissage basé sur des faits et la maximisation du temps de classe.

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Par Paige MacPherson

Les preuves ne cessent de s’accumuler selon lesquelles les fermetures d’écoles liées au COVID font reculer considérablement les élèves, ce qui nuit le plus aux enfants défavorisés. Pour se remettre sur la bonne voie, les enfants canadiens ont besoin d’un « boost » scolaire (pour citer les innombrables d’entre eux qui ont passé trop de temps en dehors des cours et à la maison à jouer à des jeux vidéo). Sans cela, les recherches montrent qu’ils gagneront moins d’argent à l’âge adulte, seront confrontés à de plus grandes inégalités et vivront dans une économie à croissance plus lente.

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Même le New York Times reconnaît désormais que la fermeture des écoles a fait reculer de deux décennies les progrès des enfants en mathématiques et en lecture, mesurés par les résultats des tests, un renversement. des chercheurs cela pourrait réduire les revenus des enfants d’aujourd’hui et nuire considérablement à l’économie.

Données la modélisation La Banque mondiale estime le coût mondial des pertes d’apprentissage à plusieurs milliards de dollars, avec une réduction des revenus par étudiant à plusieurs dizaines de milliers de dollars, ce qui exacerbe les inégalités. Au Canada, les résultats des élèves ont diminué après la COVID, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de la fréquence à laquelle les gouvernements et les administrateurs de l’éducation ont fermé les écoles pendant la pandémie. En Ontario, les écoles ont été fermées dans toute la province pendant 27 semaines, sans compter les fermetures d’écoles individuelles.

Mental santé souffrance chez les enfants au Canada a atteint des niveaux de crise, temps d’écran s’est envolé et l’apprentissage en a beaucoup souffert. Selon recherche Avant la COVID, la perte de temps en classe aggrave l’absentéisme et nuit à la réussite des élèves et à la croissance sociale. Britanique recherche montre qu’une meilleure assiduité conduit à de meilleures notes et à un bien-être et un développement global accrus à l’école primaire et secondaire.

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Nous ne voulons pas condamner les enfants canadiens à vivre une vie plus pauvre dans une économie en déclin. Alors, que pouvons-nous faire maintenant pour atténuer la perte d’apprentissage due au COVID ? Voici quatre priorités.

Tout d’abord, assurez-vous que les enfants soient en classe plus souvent. Certains experts en éducation étaient avertissement sur le temps de classe perdu avant même la pandémie. Qu’il pleuve ou qu’il neige, toutes les provinces devraient enfiler leurs bottes et amener leurs enfants à l’école. Lorsque cela est vraiment impossible, le consultant en éducation Paul Bennett conseille : écoles devraient utiliser les techniques en ligne apprises pendant la COVID afin que l’éducation continue même lorsque le temps extérieur est épouvantable.

Mais ce n’est pas seulement le mauvais temps qui interrompt l’apprentissage. Les grèves et autres arrêts de travail empêchent régulièrement les enfants d’aller à l’école partout au Canada. Ce mois-ci, ce sont les écoles du Québec qui sont fermé grâce à l’action syndicale. Dans Octobreprès de 100 pour cent des enseignants du primaire de langue anglaise de l’Ontario ont voté en faveur d’une grève — après que des enseignants grèves en Ontario, deux millions d’enfants ont été exclus de leurs salles de classe en 2020. Nouvelle-Écosse Au printemps dernier, les grèves du personnel de soutien ont empêché les enfants de maternelle et ceux ayant des besoins exceptionnels d’aller à l’école. La vaste majorité des étudiants canadiens sont scolarisés dans des écoles publiques. Ils ne devraient pas avoir à accepter l’absentéisme des enseignants. Dans les écoles à charte et indépendantes, où les enseignants ne sont pas tenus d’adhérer à des syndicats et de payer des cotisations, les élèves évitent largement la perte d’apprentissage associée aux conflits du travail.

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Deuxièmement, la qualité des enseignants est importante. Les accords syndicaux font qu’il est difficile pour les gouvernements de récompenser les excellents enseignants sur la base de leur mérite. Ils le font aussi souvent difficile embaucher des personnes bien qualifiées, en particulier celles possédant une expertise dans des sujets spécifiques, qui peuvent ne pas avoir plusieurs années de formation formelle d’enseignant. Les provinces doivent s’assurer que la certification des enseignants ne constitue pas seulement un protectionnisme pour les emplois d’enseignants syndiqués.

Troisièmement, les enfants doivent apprendre des faits et apprendre selon des méthodes éprouvées. Le virage vers des programmes d’études « progressistes » est à la mode – l’histoire sans faits, les « mathématiques de découverte », la lecture sans phonétique – et loin de la mémorisation et de l’apprentissage riche en contenu, rendent plus difficile l’épanouissement des enfants. Pour les enfants, les faits constituent la base de la connaissance, de la pensée critique et de la compréhension. Des modes du genre de celles que l’on voit dans le nouveau secteur de la Colombie-Britannique programme d’études ne pas.

Enfin, les tests sont importants. Des tests standardisés sont en cours déclin partout au Canada. Pour aider les enfants à s’améliorer, nous devons d’abord comprendre comment ils vont. Les tests standardisés constituent le seul moyen équitable de mesurer les performances des élèves. Selon un récent sondage Léger, la grande majorité des parents canadiens d’enfants de la maternelle à la 12e année soutien il.

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La fermeture des écoles pendant la COVID a nui à nos enfants. Un retour rigoureux à l’apprentissage en classe, avec des méthodes fiables et des enseignants responsabilisés, ne compensera pas du jour au lendemain cette perte d’apprentissage historique. Mais ce serait un bon début.

Paige MacPherson est directrice associée de la politique éducative à l’Institut Fraser.

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