Opinion : La chambre d’écho de la politique antitabac de l’OMS

En réprimant le tabac par de nouvelles taxes, restrictions de vente et réglementations publicitaires, l’OMS risque d’alimenter le marché illicite

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Ce mois-ci, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu deux réunions virtuelles liées à sa mission d’éliminer le commerce illicite des produits du tabac, appelées Conférence des Parties (COP9) — oui, une autre COP ! — et Réunion des Parties (MOP2). Mais ces titres sont trompeurs : les principales parties prenantes ont été exclues de la conversation.

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Comme c’est maintenant typique de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT), les principales parties ont été exclues de ces conversations vitales. Les médias ont été exclus, tout comme les forces de l’ordre. D’innombrables organisations et individus ayant une connaissance potentielle de la question, tels que des scientifiques, ont été exclus en raison de prétendus liens distants avec les intérêts du tabac. Peut-être plus important encore, les consommateurs n’avaient pas voix au chapitre à la COP9 ou à la MOP2.

Au lieu de cela, ces conférences ont vu des bureaucrates de la santé publique et des représentants des gouvernements se rencontrer pour des discussions à huis clos pour concocter des plans pour la croissance continue de l’État nounou sous la forme de nouvelles restrictions sans fin sur les produits du tabac. Une cabale d’étatistes s’est réunie dans une salle pour s’entendre sur la nécessité d’imposer sa volonté au public non consentant. C’était une chambre d’écho autocratique.

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C’est clairement dangereux. En permettant aux élites de fixer les règles sans examen, les fonctionnaires peuvent produire des lois internationales oppressives et nuisibles qui auraient autrement été impossibles. Lorsqu’un groupe de producteurs de tabac a protesté pacifiquement contre la COP7, qui s’est tenue à Delhi en 2016, ils ont été rassemblés dans des bus et transportés une façon hors de vue et à portée de voix de la conférence. La FCTC est volontairement aveugle aux conséquences réelles de ses diktats.

Le résultat est un consensus d’élite derrière des politiques de santé publique activement destructrices. En réprimant le tabac par de nouvelles taxes, restrictions de vente et réglementations publicitaires, l’OMS risque d’alimenter le marché illicite. D’après nous recherche , le commerce illégal du tabac finance les gangs du crime organisé et le terrorisme et contribue au tabagisme chez les mineurs, tout en coûtant aux gouvernements des milliards de dollars en recettes fiscales mondiales perdues.

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L’approche myope et dépassée de taxation et d’interdiction de la politique antitabac de la CCLAT constitue une menace directe pour la loi et l’ordre. La lutte contre le commerce illicite est un domaine dans lequel les intérêts communs des gouvernements et de l’industrie du tabac rendent la coopération nécessaire et sensée. L’emballage des produits du tabac et les mécanismes de suivi associés jouent un rôle clé dans la prévention du commerce illicite. Certains aspects de l’application de la loi pour lutter contre le commerce illicite nécessitent une mise en œuvre par les intérêts du tabac.

Pourtant, l’OMS refuse de consulter Interpol, la première organisation mondiale de lutte contre la criminalité, au motif qu’elle travaille parfois avec l’industrie du tabac pour suivre les expéditions. L’OMS a deux fois refusé Informations d’identification d’Interpol pour participer aux discussions de la CCLAT.

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La CCLAT laisse donc aux fumeurs un choix difficile : arrêter ou recourir au crime organisé, le ventre noir du monde occidental. Et comme si cela ne suffisait pas, l’OMS fait également tout son possible pour couper le meilleur espoir des fumeurs d’une issue de secours en sévissant contre les produits à risque réduit tels que les cigarettes électroniques.

Les cigarettes électroniques, ou vapes, sont les meilleurs outils jamais découverts pour aider les fumeurs à arrêter de fumer. Ils réussissent dans près des trois quarts des cas, un taux de réussite bien supérieur aux sachets de nicotine, à la dinde froide ou à toute autre méthode de sevrage tabagique. Mais la FCTC joue dans la désinformation et l’alarmisme en exhortant à de nouvelles mesures tout aussi sévères pour les nounous-étatistes contre le vapotage.

L’approche de l’OMS en matière de politique antitabac souffre de multiples défauts fatals car elle est le produit de conversations à huis clos et non examinées entre des bureaucrates de la santé publique sans aucune expertise en économie de l’industrie du tabac, aucun intérêt pour les moyens de subsistance des producteurs de tabac et aucune préoccupation que ce soit pour la liberté de choix des consommateurs de tabac.

Les chambres d’écho engendrent des politiques néfastes et la CCLAT en est un bon exemple. Sa prochaine réunion, la COP10, devrait se tenir fin 2023. D’ici là, l’OMS ferait bien d’autoriser des perspectives différentes et un aperçu externe du giron. La voie alternative est sombre.

Jason Reed écrit pour Jeunes voix.

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