Opinion : Des milliers de bateaux abandonnés qui coulent dans les voies navigables de la Colombie-Britannique font payer un lourd tribut

Opinion : Une stratégie nationale pour les bateaux abandonnés qui responsabilise les dirigeants communautaires, dirigée par les connaissances locales, est à portée de main

Contenu de l’article

Les bateaux abandonnés sont un spectacle familier dans les communautés côtières. Le sentiment qu’ont ces communautés de ne pas toujours savoir à qui appartient le bateau, ni à qui appeler pour le faire enlever de manière responsable, est également familier. L’une des raisons est un système de permis désuet qui peut rendre difficile la détermination d’une chaîne précise de propriété pour les navires, notamment pour les milliers de navires, parfois appelés abandonnés, abandonnés et coulés dans les voies navigables le long des côtes du Canada, le plus grand nombre étant identifié en Colombie-Britannique.

Publicité 2

Contenu de l’article

Pour les véhicules, cela équivaudrait à avoir des milliers de voitures abandonnées et en ruine sur les accotements des routes provinciales et disséminées dans les rues locales. Bien sûr, cela n’arriverait jamais. Nous disposons de registres de propriété stricts qui relient méticuleusement les véhicules aux propriétaires.

Contenu de l’article

du Canada l’inventaire national des bateaux à problèmes identifie près de 1 500 navires à l’échelle nationale, mais il s’appuie sur des rapports volontaires à la Garde côtière canadienne. Le nombre réel dépasse probablement les 4 000 – et cela ne concerne que la Colombie-Britannique, selon la Dead Boat Disposal Society, une organisation à but non lucratif dédiée au démantèlement et à l’élimination en toute sécurité des navires abandonnés et non opérationnels.

Ces bateaux abandonnés ont de lourdes conséquences sur les voies navigables : ils libèrent de la fibre de verre, des huiles, des lubrifiants, des carburants, des peintures, des PCB et d’autres toxines présentes à bord dans l’environnement marin, et ces poisons finissent par entrer dans la chaîne alimentaire. Ils peuvent également nuire à la sécurité alimentaire lorsqu’ils se trouvent à proximité des zones de récolte ; ils constituent un danger pour la sécurité et ont un impact négatif sur la navigation ; et peut avoir une influence néfaste sur les économies locales comme le tourisme et la pêche.

Publicité 3

Contenu de l’article

Théoriquement, rien de tout cela ne devrait poser de problème car c’est illégal d’abandonner des bateaux au Canada. Pourtant, aucune législation n’encourage les propriétaires à disposer de leurs navires de manière responsable. À la confusion s’ajoutent l’absence d’un registre de propriété adéquat, le manque d’options appropriées d’élimination des navires indésirables, ainsi qu’une mosaïque complexe de rapports entre les juridictions.

La plupart des plaisanciers sont extrêmement responsables et envisagent de se débarrasser éventuellement de leur bateau. Toutefois, si de meilleures options étaient accessibles pour soutenir la planification de la fin de vie, il y aurait moins d’obstacles au déclassement approprié des navires.

Cette année, le gouvernement fédéral annoncé des amendes plus lourdes pour les propriétaires qui abandonnent leur bateau : jusqu’à 1 million de dollars pour les particuliers et un maximum de trois ans de prison. Mais de tels moyens de dissuasion ne font pas grand-chose lorsque vous ne pouvez pas déterminer la propriété. Une seule amende a été infligée au cours des quatre dernières années, alors que le nombre de navires abandonnés augmente.

L’approche actuelle visant à remédier aux problèmes des navires abandonnés ou naufragés ne fonctionne pas – et elle coûte cher.

Publicité 4

Contenu de l’article

Depuis 2016, le gouvernement fédéral finance le enlèvement et élimination de 500 navires dans le cadre du Plan de protection des océans, et il a annoncé 1,6 million de dollars en avril pour financer des propositions visant à en retirer davantage. Pour sa part, la province a retiré plus de 100 navires abandonnés dans le cadre de son Initiative Clean Coast, Clean Waters de 50 millions de dollars. Malheureusement, il y a plus de bateaux que de fonds nécessaires pour les retirer.

Mais une meilleure solution est à notre portée – et elle donne la priorité aux connaissances et à la main-d’œuvre locales.

Si Le projet de loi C-344, est adoptée, elle créera une stratégie nationale, dirigée par les Premières Nations et les organisations locales, qui défendent déjà des initiatives visant à retirer en toute sécurité ces bateaux abandonnés, mais qui pourraient bénéficier du soutien d’une stratégie nationale.

Cela nécessiterait un système permettant d’identifier rapidement et efficacement les propriétaires des navires ; une législation sur l’élimination des bateaux, y compris des programmes de « restitution de votre bateau » ; des évaluations des frais pour garantir que le coût réel de l’enlèvement et du recyclage des navires est couvert, et encourage et fournit des ressources pour soutenir tous les propriétaires de bateaux, tout en fournissant un cadre clair sur lequel les propriétaires potentiels et futurs peuvent compter.

Publicité 5

Contenu de l’article

Autonomiser les dirigeants communautaires et garantir que les voies navigables locales ne soient pas affectées négativement par les bateaux abandonnés est sur le point de se produire, mais ce n’est pas garanti. Si cela vous intéresse, faites-le savoir à votre député, car un vote sur ce projet de loi pourrait avoir lieu d’un jour à l’autre.

Une action à court terme signifie que ni le fragile environnement marin, qui soutient la biodiversité, ni les communautés locales qui dépendent de sa santé, ne continueront à en supporter le poids.

Jacob Banting dirige Clean Marine BC, un programme de navigation propre géré par Georgia Strait Alliance qui soutient la réduction des impacts de la navigation de plaisance sur l’environnement marin ; Christianne Wilhelmson est la directrice exécutive de Georgia Strait Alliance.

Contenu de l’article

Source link-45