Se départir du secteur pétrolier et gazier, c’est nuire au Canada et aux Canadiens ordinaires
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Par Gina Pappano
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Les attaques contre le secteur pétrolier et gazier arrivent de tous les fronts. Des célébrités, des influenceurs Internet, des actionnaires militants radicaux, des alliances financières idéologiques et des organisations à but non lucratif bien financées appellent tous au « désinvestissement » et promeuvent l’élimination du secteur pétrolier et gazier canadien au cours des 20 prochaines années.
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Après 15 ans en intelligence de marché à la Bourse de Toronto et à la Bourse de croissance TSX, je peux dire que le désinvestissement est un exercice de pensée magique. Cela peut sembler anodin, mais ce n’est pas le cas : il s’agit d’un étranglement actif de l’accès au capital pour l’industrie la plus importante du Canada. Se départir du secteur pétrolier et gazier, c’est nuire au Canada et aux Canadiens ordinaires.
Le secteur pétrolier et gazier est au cœur de l’économie et de la prospérité du Canada. Y investir, c’est investir dans une industrie qui alimente tout ce que nous faisons. Cela signifie investir dans les moyens de subsistance, non seulement des centaines de milliers de personnes qui travaillent dans le secteur, mais des millions – nous tous – qui en dépendons pour se chauffer, manger, conduire, essentiellement tous les aspects de la vie.
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Les activistes du désinvestissement peuvent croire que l’élimination de notre secteur pétrolier et gazier « aidera » d’une manière ou d’une autre le Canada et réduira les émissions de CO2, mais les faits suggèrent le contraire. Aujourd’hui 82 pour cent des besoins mondiaux en énergie primaire sont satisfaits par le pétrole, le gaz naturel et le charbon. La demande mondiale pour ces carburants augmente et ne diminue pas.
Si le pétrole et le gaz que le monde veut et dont il a besoin ne sont pas fournis par des sociétés énergétiques canadiennes, ils seront fournis par des régimes autoritaires dans des pays mal réglementés, non démocratiques, moins responsables et moins respectueux de l’environnement. Les émissions augmenteront et les performances environnementales diminueront. Il y aura plus de difficultés pour les Canadiens ordinaires à mesure que notre économie sera entravée, que des entreprises et des industries fermeront, que des gens perdront leur emploi et que la pauvreté énergétique augmentera.
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Les partisans du désinvestissement dans le secteur canadien de l’énergie se dirigent vers l’élimination du secteur pétrolier et gazier dans le cadre de la transition vers un objectif «vert» ambitieux à long terme, estimant qu’il s’agit d’un net positif. Mais ce n’est pas le cas.
C’est pourquoi l’organisation que je dirige, InvestNow, s’apprête à présenter des propositions d’actionnaires aux banques canadiennes, leur demandant des engagements explicites qu’elles continueront de financer et d’investir dans le secteur pétrolier et gazier canadien. C’est la première fois que des propositions de cette nature sont présentées aux banques canadiennes.
Une proposition d’actionnaire, l’un des outils les plus courants et les plus puissants pour influencer la politique de l’entreprise, est une recommandation ou une exigence qu’une entreprise ou son conseil d’administration examine et vote lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires de l’entreprise. InvestNow l’utilise pour tenter de contrer les campagnes destructrices appelant à l’élimination du secteur pétrolier et gazier du Canada.
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Nous avons présenté des propositions d’actionnaires aux assemblées générales annuelles de cette année de la Banque CIBC, de BMO et de TD Canada Trust. Tous ont été votés et même s’ils n’ont pas été adoptés, nous sommes là pour le long terme et nous allons continuer à défendre les Canadiens. Nous reviendrons l’année prochaine.
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Notre opinion sur ces propositions est qu’il incombe aux banques canadiennes de signaler à la communauté des investisseurs et au monde en général qu’elles sont engagées envers le secteur pétrolier et gazier du pays. En fait, ils ont un impératif économique et moral de l’être. Rien ne se passe sans pétrole et gaz. Le secteur est essentiel pour le fonctionnement de l’économie, pour l’emploi, pour l’innovation et, en fait, pour la réduction des émissions mondiales.
Les banques ne peuvent pas se permettre de faire partie d’un stratagème visant à étrangler un secteur qui est d’une importance vitale, non seulement pour nos propres citoyens, mais pour l’ensemble du monde démocratique. Nos banques doivent être claires sur le fait qu’elles continueront de soutenir, d’investir et de financer le pétrole et le gaz canadiens. Rien de moins est un exercice de pensée magique.
Gina Pappano est directrice exécutive d’InvestNow Inc.
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