Opinion : Bientôt, chaque centime perçu grâce à la TPS servira au service de la dette d’Ottawa

Franco Terrazzano : Le problème avec le message d’économie de Trudeau, c’est qu’il n’y a pas d’économies

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Il n’y a qu’un seul problème avec le nouveau message brillant du gouvernement fédéral concernant les économies : les autorités ne le font pas. en fait économiser de l’argent.

« Le fondement de notre Énoncé économique de l’automne est notre plan financier responsable. » dit La ministre des Finances, Chrystia Freeland. Mais le mise à jour du budget de mi-année montre le gouvernement en augmentant dépenses de 15 milliards de dollars cette année. On est bien loin de la Marche de Freeland promesse pour trouver « des économies de 15,4 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années ».

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L’année prochaine, le gouvernement augmentera ses dépenses de 30 milliards de dollars. Et cela s’ajoute à une base de référence déjà gonflée. Le gouvernement fédéral a dépensé des sommets historiques avant la pandémie. C’est exact : « de tous les temps ». Après avoir pris en compte l’inflation et la croissance démographique, les libéraux dépensaient avant la pandémie plus que ce que les libéraux des années 1940 dépensaient au cours d’une seule année de la Seconde Guerre mondiale.

La ministre des Finances Freeland tente de rassurer les Canadiens en affirmant ses déficits sont « modestes ». Les Canadiens ont déjà entendu ce mot. Lors de la campagne électorale de 2015, les libéraux de Trudeau promis pour enregistrer quelques déficits « modestes » (c’est-à-dire moins de 10 milliards de dollars) avant d’équilibrer le budget en 2019. Ils ont fini par gâcher cette promesse d’équilibre budgétaire d’un « modeste » déficit. 20 milliards de dollars.

Le déficit de cette année devrait atteindre 40 milliards de dollars. Les déficits en 2024 et 2025 devraient tous deux s’élever à 38 milliards de dollars. 40 milliards de dollars, la nouvelle mesure modeste ? Quatre fois plus importants que les « modestes » déficits initiaux promis par le candidat Trudeau ?

La mise à jour budgétaire de mi-année prouve que ce gouvernement n’a aucune idée de la manière d’équilibrer le budget. En fait, à Ottawa, la seule mention de ce concept vient du directeur parlementaire du budget, qui prévoit que le prochain budget équilibré aura lieu en 2035. Mais cela suppose que l’économie croît chaque année, que les taux d’intérêt soient relativement bas et, l’hypothèse la plus fantastique de toutes, qu’il n’y ait pas de nouvelles dépenses.

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Le fait que le gouvernement n’équilibre pas le budget signifie que les Canadiens paient très cher rien que pour le service de la dette fédérale. Les frais d’intérêt de cette année coûteront aux contribuables plus que 46 milliards de dollars. Cela représente plus de 1 000 $ par Canadien qui ne peut pas servir à améliorer les services ou à réduire les impôts. L’année prochaine, Ottawa dépensera plus en intérêts qu’il n’enverra aux provinces en transferts en santé. Bientôt, chaque centime perçu grâce à la TPS servira au service de la dette.

Aussi mauvaise que soit la situation budgétaire, le gouvernement pourrait empêcher le navire de couler avec seulement une modération relativement modeste des dépenses. Il pourrait équilibrer le budget l’année prochaine en utilisant ses propres dépenses de programmes projetées à partir de seulement il y a deux mises à jour budgétaires. Au lieu d’un déficit de 38 milliards de dollars l’année prochaine, il y aurait un excédent d’un milliard de dollars si Freeland s’en était simplement tenue au plan de dépenses qu’elle a présenté en 2021.

Son échec révèle la racine du problème des dépenses du gouvernement : l’effet d’entraînement. Presque tous les documents budgétaires publiés par ce gouvernement augmentent considérablement les dépenses.

Le mise à jour financière de l’automne 2019, qui n’a été réellement livré que le 16 décembre de la même année, prévoyait pour la première fois des dépenses de 421 milliards de dollars pour 2024. La mise à jour budgétaire de cette année montre que le gouvernement dépensera 519 milliards de dollars en 2024. La responsabilité financière du gouvernement s’est clairement atrophiée.

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Les députés de tous les partis politiques ne peuvent apparemment pas s’en empêcher lorsqu’il s’agit d’accepter une augmentation de salaire chaque année – quelles que soient les difficultés que traversent leurs électeurs. Le Premier ministre ne peut s’empêcher de dépenser 61 000 $ sur les chambres d’hôtel de Manhattan lors d’un sommet de deux jours contre la pauvreté. Ni lui ni aucun autre membre du gouvernement n’est disposé à mettre fin à des centaines de millions de dollars en primes bureaucratiquesmalgré les départements se réunissant constamment moins plus de la moitié de leurs propres objectifs de performance.

Les libéraux ne veulent pas non plus réduire la bureaucratie en pleine explosion, qui a augmenté de 98 000 salariés depuis qu’ils ont pris le pouvoir en 2015. Cela représente près de 40 pour cent d’employés fédéraux de plus. La bureaucratie consomme actuellement moitié de chaque dollar d’impôt utilisé dans les dépenses quotidiennes.

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Le gouvernement non plus – ou n’importe lequel parti à la Chambre des communes, d’ailleurs – disposé à s’opposer au plus de 43 milliards de dollars que les contribuables sont obligés de confier à des entreprises géantes et rentables la construction d’usines de batteries.

Ce gouvernement n’a pas fait preuve d’un iota de restrictions budgétaires. En fait, il semble faire de son mieux pour faire monter l’encre rouge. Heureusement pour les contribuables, il suffirait d’une modeste modération des dépenses pour qu’un gouvernement sérieux remette les comptes dans le noir.

Franco Terrazzano est directeur fédéral de la Fédération canadienne des contribuables.

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