« Tous mes singes sont partis ». Quand un passionné de NFT a tweeté cela il y a quelque temps, nous avons ri et sommes passés à autre chose. Cependant, perdre des singes à cause des pirates et des fraudes s’avère en fait désastreux pour le marché NFT OpenSea, car il s’avère qu’il fait face à trois poursuites différentes, totalisant plus d’un million de dollars si les plaignants réussissent.
OpenSea est accusé d’avoir des failles de sécurité qui ont rendu possible le vol de NFT. Deux plaignants affirment que le marché a refusé de corriger les bogues dans son code qui ont permis le vol, avec des dommages s’élevant à des centaines de milliers de dollars. Un troisième utilisateur se plaint qu’OpenSea impose « toute la responsabilité » aux collectionneurs de protéger leur propre portefeuille crypto, et survient alors que de nombreux vols et escroqueries balayent la scène NFT.
Les poursuites, qui ont été signalées pour la première fois par Vice, pourraient créer un précédent dans le traitement des réclamations pour vol et fraude liées à NFT. En l’absence de toute autorité centralisée – et OpenSea ne faisant apparemment rien de son côté pour indemniser les victimes – la salle d’audience sera vitale pour traiter ces affaires.
Dans un cas, un plaignant allègue qu’un bogue dans le code d’OpenSea a permis à un pirate d’acheter un NFT qu’il n’avait pas mis aux enchères. Le voleur l’aurait ensuite répertorié lui-même, réalisant un bénéfice de 220 000 $. Dans un cas similaire, un Texan s’est fait acheter son Bored Ape NFT pour 0,1 ETH, bien qu’il ne l’ait jamais mis aux enchères. Il a ensuite été vendu pour 99 ETH, soit environ 320 000 $.
Un exploit différent utilisé sur le site a permis à un escroc d’accéder à l’intégralité du portefeuille NFT d’un utilisateur, le voyant s’enfuir avec trois singes.
Bien sûr, c’est loin d’être la première fois qu’OpenSea se retrouve impliqué dans une controverse NFT. Comme nous l’avons signalé le mois dernier, les utilisateurs du marché ont perdu environ 1,7 million de dollars dans une vague de vols. En plus de cela, le site a également été utilisé pour héberger des œuvres d’art volées, et même des images de créateurs de contenu sans leur consentement.
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