Alexandra Hilkene, porte-parole de la ministre de la Santé Christine Elliott, a déclaré que la modélisation confirme que les mesures que le gouvernement a mises en place début janvier pour contrôler la propagation du virus ont contribué à atténuer la transmission.
« La Table scientifique reconnaît que des indicateurs clés montrent qu’Omicron a atteint un sommet en Ontario », a-t-elle déclaré. « Comme l’a dit le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, nous devons apprendre à vivre avec la COVID-19. Grâce à nos taux de vaccination élevés ainsi qu’à l’arrivée des antiviraux, l’Ontario dispose des outils nécessaires pour gérer l’impact de ce virus.
La nouvelle modélisation a averti que les hospitalisations – un indicateur retardé – sont à un nombre record de patients COVID-19 et que les admissions sont élevées dans tous les groupes d’âge.
Les niveaux d’occupation des soins intensifs sont élevés et les niveaux de dotation en personnel restent un problème, indique le rapport.
L’Ontario a une capacité de soins intensifs suffisante pour répondre même au pire scénario décrit dans le rapport, a déclaré Hilkene.
« Bien que nous sachions que les semaines à venir continueront d’être difficiles pour nos partenaires hospitaliers, les hospitalisations sont actuellement stables et compte tenu des tendances actuelles, nous sommes confiants dans notre capacité à assurer la capacité afin que les patients puissent accéder aux soins dont ils ont besoin », a-t-elle déclaré.
Le rapport indique qu’Omicron semble affecter les voies respiratoires supérieures, ce qui peut entraîner des séjours à l’hôpital plus courts que ce qui a été expérimenté avec les variantes précédentes.
Cependant, les scientifiques prévoient que les hospitalisations augmenteront maintenant que la province réduit les restrictions.
« Nous nous attendons à ce que les hospitalisations rebondissent après la réouverture le 31 janvier et restent à un pic prolongé, sauf dans les hypothèses les plus favorables », indique la modélisation.
Les projections vont d’un minimum d’environ 2 000 patients à un maximum de près de 6 000 patients d’ici mars.
Les modélisateurs notent que les changements dans les tests – la province cible désormais les tests sur des priorités spécifiques au lieu d’essayer de confirmer chaque cas individuel de COVID-19 – rendent plus difficile la prédiction de la trajectoire d’Omicron.