Olga Dies Dreaming par Xochitl Gonzalez critique – roman nuancé sur la famille, la race et la politique | fiction

Rmanger Xochitl González‘s d’ouverture de méditation sur la façon dont les serviettes de mariage signifient la richesse aux États-Unis, mon cœur se serra. Je n’avais pas besoin de m’inquiéter. Gonzalez s’intéresse à bien plus que la surenchère domestique et Olga meurt en rêvant est un début à plusieurs niveaux sur l’identité, la race, le pouvoir des élites et la marginalisation des pauvres.

Deux frères et sœurs Nuyorican, Olga, une organisatrice de mariage à succès, et Prieto, un membre du Congrès, se heurtent à un système corrompu et hostile dans leur poursuite du rêve américain. Olga aspire à être la « portoricaine Martha Stewart », mais est déçue par la volonté incessante d’accumuler des richesses et « son cousin fantôme… la célébrité ». Prieto entre en politique déterminé à protéger son quartier de Brooklyn et sa communauté minoritaire mais, comme le laisse entendre Gonzalez, il réussit parce qu’« il était beau et éloquent… le baume parfait pour la culpabilité blanche ». Politiquement naïf, surnommé « Pollyanna » par ses pairs, Prieto se retrouve victime de chantage de la part de promoteurs immobiliers déterminés à embourgeoiser le quartier.

Elevés par leur grand-mère et protecteurs l’un envers l’autre, le couple est accablé par les erreurs de leurs parents. Ils continuent de demander l’approbation de leur mère militante, qui a abandonné Olga à l’âge de 12 ans (et Prieto à peine plus âgé), pour lutter pour l’autodétermination de Porto Rico. Peu de temps après, leur père est mort du sida, un junkie traumatisé par la guerre du Vietnam et ne voulant pas égaler le militantisme de sa femme.

Porto Rico, un territoire américain depuis 1898, a une représentation limitée à Washington et diverses catastrophes naturelles ont aggravé ses problèmes financiers. En 2017, l’ouragan Maria a dévasté l’île. La crise humanitaire et l’échec choquant des États-Unis à fournir une aide adéquate à leurs citoyens sont au cœur de l’accusation accablante de Gonzalez d’un monde où la valeur du lin est plus estimée que la compassion.

L’auteur habille sa polémique d’une prose qui fait tourner les pages. Ce roman profondément satisfaisant et nuancé met en lumière la corruption politique et les limites du capitalisme. C’est aussi une étude des retombées psychologiques d’une mauvaise parentalité et une tendre exploration de l’amour sous ses nombreuses formes.

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