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« Wild Geese », qui est apparu pour la première fois dans le roman de Mary Oliver Travail de rêvepublié en 1986, est l’un des poèmes les plus anthologisés de la poétesse. C’est aussi l’un de ses plus saisissants. Elle y explore le lien entre l’esprit humain, la nature en général et les oies sauvages en particulier. Oliver est bien connue pour sa poésie sur le monde naturel, et elle relie souvent les animaux et les variétés de vie végétale à la condition humaine. Les thèmes typiques concernent la beauté et les merveilles de la nature et à quel point le monde serait meilleur si les gens étaient plus en phase avec elle. Dans « Wild Geese », elle encourage le lecteur à être plus imaginatif et à se débarrasser de la solitude en découvrant sa place « dans la famille des choses » – à savoir, la famille du soleil et de la pluie, des prairies et des arbres, des montagnes, des rivières et, finalement, des oies sauvages qui rentrent chez elles.
Bien que la prémisse de ce poème puisse paraître simple, voire banale, le véritable message qu’il véhicule est assez provocateur. Dès sa première ligne, pleine d’ambiguïté intrigante, le poème attire le lecteur avec un sentiment d’immédiateté et une conscience aiguë de ce que « vous » pouvez ressentir et de ce que « vous » pouvez penser. C’est un poème bref, écrit dans un langage simple, mais il parvient néanmoins à être stimulant et puissant. Tous les poètes ne peuvent pas y parvenir, mais Oliver est l’un des rares à y parvenir.
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