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Dans « Ode sur une urne grecque », l’orateur observe une relique de la civilisation grecque antique, une urne peinte de deux scènes de la vie grecque. La première scène représente des musiciens et des amoureux dans un décor d’une beauté rustique. L’orateur tente de s’identifier aux personnages car ils représentent pour lui la perfection intemporelle que seul l’art peut capturer. Contrairement à la vie, qui dans « L’Ode au rossignol » de Keats est caractérisée par « la lassitude, la fièvre et l’inquiétude » provoquées par la conscience des humains de leur propre décès, les personnages de l’urne sont figés dans le temps. Les amoureux aimeront toujours, même s’ils ne consommeront jamais leur désir. Les musiciens joueront toujours sous des arbres qui ne perdront jamais leurs feuilles.
L’orateur admire cet état d’existence, mais à la fin, il laisse son « cœur plein de tristesse ». C’est parce que l’urne, bien que belle et apparemment éternelle, n’est pas la vie. Les amants, bien qu’éternellement jeunes et heureux dans la chasse, ne peuvent jamais s’engager dans l’acte de fertilité qui est la base de la vie, et les airs, bien que beaux dans l’abstrait, ne plaisent pas à « l’oreille sensuelle » et sont en fait « sans ton. » Remplie de dualités – le temps et l’intemporalité, le silence et le son, le statique et l’éternel – l’urne est en fin de compte une énigme qui a « taquiné » l’orateur en lui faisant croire que la beauté est la vérité. Dans la vie, cependant, la beauté n’est pas nécessairement la vérité, et le message de l’urne n’est approprié que dans le monde raréfié et intemporel de l’art.
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